
Oxfam et DFI (Development Finance International) ont rendu public leur deuxième version du rapport sur "l'Indice de l'engagement à la réduction des inégalités 2018" (version pdf).
Cette deuxième édition qui classe 157 pays selon plusieurs indicateurs, évalue dans chacun d'eux le positionnement de chaque État, le bilan moyen de la France n'est pas reluisant mais qui peut en être vraiment surpris ?
Moins rassurant encore quand on observe la tendance à l’aggravation des inégalités qui ne fait plus de doute chez nous, le pire étant que cette dégradation est générale, mais ce qui me mine le plus c'est cette phrase tiré de ce rapport :
Pour la plupart des pays riches, les politiques mesurées par l’indice ont été introduites à une
époque aujourd’hui révolue, à un moment de consensus sur l’utilité d’interventions marquées
dans ces domaines et le fait qu’elles soient propices aux progrès sociaux et économiques.
Or, on assiste aujourd’hui dans de nombreux pays riches à l’affaiblissement du soutien
politique à ces mesures progressives, qui se traduit par l’érosion des dépenses publiques,
de la fiscalité et des droits du travail
La France, quelque temps prétendue 4em, puis admise 5em puis maintenant 6em, voir 7em puissance mondiale en terme de PIB, on ne sait plus très bien tant sa dégringolade se vérifie et tant d'autres grimpent, se classe, en combinant les critères à une révélatrice 8em place.
Je n'en tire aucune conclusion, c'est un constat, il ne me terrifie pas car je déteste toute référence au PIB que je condamne, mais en fonction de ce type de repère commun l'avenir ne se présente là aussi sous de mauvais hospices.