Je dois avouer n'être pas exempt de tout reproche et reconnait être en train de prendre conscience de m'être quelque peu laissé illusionner et embarquer en partie dans cette forme de pensée que je commence à comprendre non seulement illusoire mais pire encore paradoxale et récupérée par le système.
J'ai encouragé souvent et continuerai, tant à les faire qu'à les promouvoir, actions et comportements individuels de consommation et de non-consommation, car cet axe là de résistance et d'opposition au consumérisme ambiant est essentiel, mais en aucune manière suffisant, je le savais, mais j'ai failli l'oublier !
Voilà que depuis quelques mois de plus en plus d'analyses de diverses sources me réveillent et finissent de me défaire de cette utopie dans laquelle je me laissais un peu glisser.
L'attitude personnelle est primordiale, sauf qu'il ne faut pas s'illusionner, bien que nécessairement indispensable ses effets n'auront jamais l'impact espéré et suffisant.
Comme de nombreuses fois il me faut un article déclencheur pour que je me fonde dessus pour exprimer ce que sont les opinions que je suis prêt à défendre et soutenir.
Ce jour c'est donc cette mise en garde que je relaie, parce que je crains que de plus ne plus de nos contemporains se recroquevillent et se leurrent, comme j'ai bien failli le faire également.
"Si notre marge d'action se limite à la consommation, le capital à déjà gagné !"

Une recherche rapide me fait découvrir cet autre analyse qui exprime bien ce que je veux défendre ce jour : "Jour du dépassement : Ou comment se protéger de l'illusion de l'action individuelle", dans le même ordre d'idée, la vision de certain·e·s de mes amis et ou compère de luttes, qui voudraient de plus en plus faire de l'action locale et des luttes locales une panacée, s'abusent également, mais là il me faut encore étayer ma position pour en faire une conviction que je pourrais affirmer sans doute ce qui n'est pas tout à fait encore la cas.