
Respecter la terre, alterner et diversifier semences et cultures, est la vrai seule option pour "optimiser" et garder une agri-culture durable, saine et nourrissante, le bio répond à minima à ces critères dans la mesure ou l'utilisation de certaines molécules chimiques est aussi autorisée et pratiquée pour l'agriculture dite biologique, la permaculture dans son aspect culture du sol et des plantes va plus loin en éradiquant toute chimie. Cette chimie qui n'a été imposée et plébiscitée que parce que l'on a voulu intensifier, rendre "plus productive" et soutirer à la terre plus qu'elle n'est en mesure de permettre "naturellement". (Contrairement à ce qui est martelé, la productivité peut même, dans certaines conditions et pour certaines cultures, être supérieure en permaculture qu'en conventionnel et en bio.)
Qu'une étude en fasse la preuve ne devrait étonner personne, or dans notre système agricole et sociétal on nous a tellement illusionné et trompé qu'on en a oublié la simplicité, ce n'est pas à l'humain à adapter la nature et la terre mais à l'humain à s'adapter à ce que la nature et la terre sont en mesure de lui procurer de manière naturelle.
Ce billet final à été en partie réécrit lors d'une mise à jours inhabituelle suite au commentaire d'un lecteur qui m'a fait remarquer l'inexactitude de fond de ma première mouture, cette remarque justifiée m'a amené à revenir sur ce billet pour corriger quelque peu mon fourvoiement. Il va sans dire que mes propos sont là pour amener la ou le lect·trice·eur à réfléchir et faire ses propres recherches pour se faire une opinion personnelle, je partage la mienne pour qu'elle serve d'aiguillon.