
On ne sait que trop que notre boulimie consommatrice globale surpasse très largement ce que la planète peut, elle, fournir comme matière première, d'une part. On ne sait que trop que notre folie de croissance fait du "développement" une forme de bombe à retardement dont le décompte avant l'explosion tire à sa fin, d'autre part. Mais qui savait que ce qui avait conduit à ces constats omettait une grande part de nos produits de consommations dont une étude de l'ADEME montre qu'ils sont au moins en partie sous les radars ?
Moi non, malgré tout l'intérêt que je porte à ces sujets.
Bien que je ne me sois pas engagé officiellement dans le défi "Rien de neuf" qu'évoque l'auteur de cet article, auquel cas je me serais déjà dédit, car j'ai dû entre-autres "nécessités" acquérir, par exemple, des pièces de motos, les plaquettes, le disque de frein et les garnitures AR, impossible d'envisager de prendre une autre option que des éléments neufs pour ce type de besoin, sécurité oblige, il y a comme cela quelques impératifs indépassables, ce qui d'ailleurs me fait dire que de tels défis ne sont pas tenables à long terme, sur une année sans doute à condition d'avoir d'avance des placards et des armoires bien rempli·e·s, ou de vivre dans une grande sobriété que peu envisagent, mais j'avais ici annoncé mon intention de tenter ce challenge, et j'y parviens en grande partie, et je peut vous affirmer que mes achats sont vraiment minimes.
Alors plus que jamais et avec une urgence de plus en plus cruciale, réduisons, réduisons, et réduisons encore ! Et agissons pour que les grands décideurs politiques et industriels soient obligés de tenir compte de ces impératifs dans les plus brefs délais.