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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Le recyclage des plastiques c'est surtout le recyclage de la responsabilité des industriels vers les utilisateurs.

Publié le 12 Septembre 2018 par Daniel JAGLINE djexreveur in conviction, consommation, croissance, commerce, Environnement, Information générale, intérêt général, Pollution, pétrole, Questionnement Fondamental, santé, transition sociétale

Le meilleur déchet est celui qu'on NE PRODUIT PAS !

Pour pouvoir recycler plus il y a une condition sine qua non, il faut produire plus !

Le meilleur déchet est celui qu'on NE PRODUIT PAS ! 

Je suis comme beaucoup tombé (pendant un temps) dans la foi en le recyclage, croyance qui fait se représenter la réutilisation d'une matière première comme la pierre philosophale de la consommation, rien n'est moins vrai ! Si certains matériaux sont recyclables un très grand nombre de fois sans trop perdre de leurs propriétés, ce qui est assez rare (il n'y a en fait que les métaux ferreux à ma connaissance) le reste, bien souvent, ne se recycle qu'une fois en perdant la possibilité de le réemployer pour la même utilisation et ensuite retrouve, la plus part du temps, le statut de déchet en fin de seconde vie. Le principe de l'économie circulaire est donc une forme de piège (idéologique) à court terme et à courte vue, il ne peut que repousser quelque peu l'échéance finale, ce qui est tout de même positif je le reconnais et je soutiens donc en partie cette visée, mais en en envisageant les limites.

Le meilleur déchet est celui qu'on NE PRODUIT PAS !

Les recherches et les informations que j'ai pu récolter depuis deux ans que je m'investie dans l'opposition à la relance minière en France et ailleurs, m'ont fait découvrir de nombreux achoppements au recyclage, que je préconise souvent comme alternative possible sans en occulter les carences et effets rebonds inérant. J'ai tout de même découvert plusieurs aspects dont je n'étais pas conscient ou qui m'avaient échappés au travers le documentaire "Plastique : La grande intox". En effet l'épisode de Cash Investigation diffusé avant hier m'a atterré. je ne peux que vous inciter à le regarder.

Le meilleur déchet est celui qu'on NE PRODUIT PAS !

À la lumière de ce qui a été rappelé au travers de l'enquête proposée par Élise Lucet, à qui je tire au passage , tout autant qu'à l'équipe qui l'accompagne, un grand coup de chapeau, il nous est expliqué que l'industrie cherche depuis longtemps à faire porter aux citoyens/consommateurs la responsabilité de ses inconséquences et déraisons. Ce qui m'a fait réfléchir et me poser la question qui fâche au sujet de la démarche "Zéro déchet" version francisée de "Zero Waste" décrite dans l'autre documentaire qui a suivi (il serait intéressant de savoir où en sont, deux ans après, Donatien Lemaître et sa famille) et de m'interroger donc, n'assiste-t-on pas là également au même travestissement, "Le citoyen au centre du jeux" ???!!! Là aussi ne nous presse-t-on pas de penser que le responsable c'est le consommateur ? Le boycott forme de résistance individuelle et collective répond aux même exigences, mais pourtant, bien que forme de manipulation, c'est tout de même là une force, sans doute même, le seul pouvoir que nous ayons en tant que consommateur, celui de ne plus consommer que ce qui nous parait répondre à nos exigences, seulement voilà elles sont versatiles nos exigences, et souvent paradoxales.

Le meilleur déchet est celui qu'on NE PRODUIT PAS !

Du sur-emballage à l'obsolescence en passant par la piètre qualité, juste suffisante à atteindre la fin de la garantie légale quand ce n'est pas la fin de la saison, en attendant la prochaine mode ou la prochaine tendance, tout est programmé, l'idée proposée de taxer les produits "non recyclables" est il me semble la première chose à envisager, comme celle de taxer la matière plastique à la source pour, à minima, diminuer la production de nouveaux plastiques voir à terme l'arrêter pour n'utiliser que les plastiques déjà existant en vue de les recycler, mais alors quid des conséquences du recyclage et des pollutions diverses et atteintes sanitaires de la génération des plastiques recyclés qui eux n'ont plus d'autre avenir que l'incinération ou l'enfouissement pour ceux qui seront réellement pris en charge, sinon ils finiront dans les sols ou les eaux comme ceux de première utilisation, ce qu'on constate actuellement, mais une courte utilisation plus tard ! La belle aubaine, pour les recycleurs, vous savez ces industriels qui sont aussi les créateurs du plastique à l'origine, belle économie circulaire en somme !

Le meilleur déchet est celui qu'on

NE PRODUIT PAS !

La question soulevée est donc : Est-ce que c'est à la population de prendre ça en charge, est-ce que ce n'est pas aux industriels de se responsabiliser plus ?

Les deux m'sieurs-dames ais-je envie de répondre, chacun devrait être responsable, les uns de ne pas inciter et tromper, les autres de ne pas se laisser manipuler de la sorte et de persister malgré ce que l'on sait maintenant.

Quid de l'action des autorités et du législateur ?

N'est ce pas la loi qui doit régir ce que doivent-être les droits et les possibilités des uns et des autres, consommateurs et industriels ? Ce devrait-être le cas, sauf que les industriels ont su s'organiser bien plus efficacement que les consommateurs et surtout avec beaucoup plus de poids, le résultat est que ce sont les producteurs qui dictent les règles en fait, ils ont le plus d'influence et se font entendre avec plus de pression, et là qu'y pourraient bien les usagers consommateurs ? 

L’œuf ou la poule, le consommateur ou le producteur, chacun sont opinion il serait tout de même bon de tirer cela au clair, parce que là en l'occurrence les deux s'autodétruisent à terme ?

Le meilleur déchet est celui qu'on

NE PRODUIT PAS !

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