Si vous découvrez ce blog, ce qui à toutes les chances d'être le cas, vous ignorez bien évidemment l'enthousiasme qui a été le mien à la découverte de la technologie naissante des hydroliennes.
Les espoirs et l’engouement étaient partagés.

Or pourtant, après d'abord l'arrêt des expérimentations du site Paimpol/Bréhat et les déboires rencontrés là-bas, la Bretagne et la France pourraient passer à côté de l'énergie hydrolienne. Ce n'est, à mon sens, pas de la responsabilité de la société "Naval Energies" qui coule les ambitions françaises, la faute, il me semble aussi, est plutôt dû aux perspectives commerciales non soutenues par le marché de la production et de la vente d'énergie qui préfère ne développer que ce qui est déjà rentable, parce que bien sûr vu la conjoncture et la tournure que prend l'évolution prévisible du climat et des conditions de production d'énergie, l'énergie hydrolienne marine n'est pas une bonne idée!!!
On a évidemment pas besoin d'additionner toutes les technologies durables différentes pour relocaliser et produire en circuit court l'électricité afin de limiter les pertes de transport de celle-ci!!!
Il ne faut pas pour autant sonner la glas de la jeune filière hydrolienne selon un autre concepteur breton, la société Sabella, nous verrons bien, mais comme d'autres, mon impression est que cette histoire est bien mal engagée, ce n'est peut-être pas la fin de l'hydrolien, mais par contre l'industrie française elle risque bien de rater ce train la aussi.
Et on nous serine une argumentation d'indépendance énergétique avec le nucléaire qui accapare une part majeure des investissements, c'est une gabegie.