À force de lire nombre d'analyses diverses, variées et contradictoires de la situation climatique, politique et économique planétaire, je n'ai jamais été aussi septique que je ne le suis actuellement pour l'avenir de l'humanité.
Ais-je encore besoin de le redire, l'emballement climatique et ses conséquences est l'échéance qui me semble maintenant la plus proche des plusieurs effondrements possibles envisagés par divers analystes ou scientifiques ou visionnaires etc.
Non pas que la faillite du système financier et l'éclatement de la mondialisation commerciale ne soit pas un candidat au fort potentiel d'anéantissement, qui pourrait bien voler en éclat en parallèle des retombées du réchauffement climatique mais je crois que malgré l'emprise qu'ont les décisions économiques actuelles, elles n'ont de réels effets qu'à court terme et ne répondent qu'à des volontés sans autre objectif ni vision que l'immédiateté du profit.
Comment alors, avec des constats que je peux partager, arriver à une conclusion aussi diamétralement opposée, que celle que j'envisage, comment espérer d'instances économiques qu'elles soient en mesure d'intervenir positivement sur un avenir à long terme dont elle ne se préoccupe pas le moins du monde?
Non je ne crois pas qu'il faille laisser aux économistes le soin de se mobiliser, je crois aux contraire que c'est parce qu'il leur a été permis de tenir les rennes de l'évolution planétaire des dernières décennies, que nous en sommes au stade où nous en somme, et que leur laisser prendre d'autres décisions est la plus grave erreur que nous pourrions laisser faire.

C'est parce que l'économie à tout régi depuis l'ère industrielle, que nous avons amené l'humanité et la terre au bord de l'épuisement, il faut, il me semble, au contraire sortir de ce règne là aux engrenages mortifères!