Une ruée vers... Une impasse affirmaient déjà certains observateurs en 2014, d'autres avant avaient sans doute déjà alerté, je n'ai pas poussé la recherche. On tente pourtant de les imposer, comme toutes ces fausses solutions à nos vrais problèmes.
Un rapport de l'ONU, confirme que moins de 20% des neufs milliards de tonnes de plastiques produits jusqu'ici dans le monde (pour l'immense majorité encore générés à base de matières fossiles) sont récupérés, dirigés ensuite en partie, minime, évaluée autour de 9% en moyenne, vers le recyclage, quand la plus grande part de ce cinquième soit disant "géré" fini en incinération. Le reste, soit 80%, dans le meilleur des cas encombre encore nos tiroirs tant qu'on les utilise et les réutilise, jusqu'à ce qu'on finisse par les mettre dans la bonne poubelle, là aussi une infime partie, quand l'immense majorité gît ça et là sur les bords de routes, dans les fossés, les décharges sauvages, quand ce n'est pas au pied des poubelles qui auraient pu les recevoir, et ça c'est ce qui est leur sort dans les pays industrialisés, car ailleurs, là où aucune infrastructure, ni aucune réelle conscience de leurs impactes n'émerge, l'environnement est leur destination finale directe, qui abouti pour des quantités astronomiques d'entres-eux dans les océans, pour créer ce qu'il a été convenu d'appeler malproprement de nouveaux continents !

Heureusement la science et l'industrie nous ont sauvé, le plastique biodégradable fut créé, nous allions même nourrir la terre avec, à ceci près que les bioplastiques contrairement à ce qui était vanté ne se dégradent pas tout à fait comme on voulait nous le faire croire, surtout pour ceux, même prétendus biodégradables qui atteignaient les fleuves puis les océans. Biodégradables, ne signifie pas qu'ils sont tous produits avec des sources végétales (biosourcés), certains sont toujours en partie issus de matières fossiles, biodégradables, ils ne le sont donc pas vraiment pour ne pas dire vraiment pas, où alors dans de telles conditions que peu peuvent les mettre en application. Si des ruraux parviennent à de très petite quantité dans un vrai compost à les dégrader en partie, ce n'est qu'à de fortes chaleurs que seuls les incinérateurs atteignent qu'ils sont en réalité vraiment détruits.
L'autre achoppement, que je n'ai ni vu ni lu évoqué nulle part, c'est la nature "biosourcée" qu'il serait "souhaitable" de donner à ces plastiques qui deviendraient alors peut-être vraiment biodégradables, sauf que, à l'instar du développement des énergies "renouvelables" qui vont, s'ajoutant aux autres besoins, épuiser les ressources minérales, et générer des exploitations minières hautement polluantes, des biocarburants qui diminuent la part des terres arables pour les cultures vivrières, la production de végétaux destinés à produire du plastique viendraient aussi en concurrence avec ce qui peut nous nourrir ! Mais c'est sans doute que personne n'imagine vraiment qu'on puisse même envisager de remplacer toutes nos matières plastiques fossiles par des bioplastiques biosourcés !