Si ce ne sont les pires de ce qu'on peut craindre le fort de Vaujours et les derniers rebondissements commentés ici et là entre-autres, et l'autre site militaire "Centre de recherche" de "Pontfaverger-Moronvilliers que je découvre grâce à la vidéo qui va suivre, font en tout cas partie des cas d'espèces les plus révélateurs de ce que certaines friches industrielles recèlent de dangers non seulement extrêmes, mais potentiellement mortifères, à minima sanitairement inacceptables. Sans doutes que si l'on ajoute à ce début de liste les anciennes zones où on été produits tels ou tels produits chimiques, le cas des anciennes mines que je connais un peu mieux, nous avons là les plus sales poubelles impossible à dépolluer qu'on puisse imaginer.

A moins qu'à cette liste il faille aussi ajouter ce qui reste des sites où ont été produits des médicaments chimiques, et ceux qui ont servi aux diverses exploitations de matières fossiles en France, sans compter pléthore de friches industrielles qui ont produits des tas d'éléments nocifs non répertoriés, et qui ont en plus servi parfois de dépotoirs pour de nombreux autres déchets laissés à l'abandon, la liste est donc expansive !
La France regorge de friches industrielles, et qu'elles soient polluées ou non, leur simple présence, l'abandon total que l'on peut en constater, entraînant dans la très grandes majorité des cas la charge aux collectivités et ou à l'État, soit les contribuables, de les résorber est un constat qui devrait-être révoltant.
Le sujet n'est pourtant traité qu'à la marge par une poignée de citoyen·e·s, en divers endroits, lorsque celles et ceux ci découvrent qu'elles ou ils en subissent des conséquences négatives voir néfastes. Les relais médiatiques sont quasi inexistants, ils ne défrayeront jamais les chroniques ou alors seulement dans les feuilles de choux locales, pour souvent les minimiser parce que sinon cela véhiculerait une mauvaise image.
D'assez récentes potentielles "retombées sanitaires" sur des écoles un peu partout en France, mises en lumière par l'association "Robin des toits" démontrent l'ampleur des conséquences possibles, et ce n'est que le début des révélations restées là aussi sans grand relais médiatiques, pourtant malgré cela, les projets de "valorisations" des friches urbaines d'anciens sites industriels sont envisagées partout dans un déni presque total des pollutions cachées que ces sites peuvent couvrir. Si la dépollution est tout de même évoquée, pour parvenir à des fin "économiques", difficile de faire confiance aux promoteurs immobiliers et autres industriels ou investisseurs qui voudront faire aboutir leurs projets coûte que coûte, l'exemple de Placoplatre au fort de Vaujours le prouve, alors que construira-t-on sur des friches industrielles improprement dépolluées ?