Faute d'être en mesure d'en planter moi même, j'ai déjà expliqué ici la satisfaction que j'ai d'avoir pu à deux reprises sauver un bout de haie bocagère, certes courte environ 25 mètres, mais tout de même, et si je n'ai pas créé de talus arboré, j'ai transformé une parcelle de 1100 m² ancienne prairie en terrain arboré, avec notamment quelques fruitiers, et un modeste jardin que j'oriente progressivement vers la permaculture.
Après que certains agriculteurs, ceux illusionnés par les sirènes du productivisme, aient délabré et décimé haies et talus pendant plusieurs décennies, non sans avoir été encouragé à le faire par un système de valorisation des grandes surfaces, eux qui se targuent pourtant d'être les meilleurs défenseurs de la nature à les entendre, la reconnaissance des bienfaits des haies regagne du terrain. Au point qu'après avoir été subventionné pour abattre des talus les voilà qui ont été à nouveau encouragés par d'autres subventions et aides à replanter des haies.
Biodiversité, climat, faune, érosion, inondations, liste non exhaustive, réessayer les haies c'est les adopter tant le nombre d'avantage est conséquent, alors encourageons toutes les initiatives, replantons, et aidons celles et ceux qui surtout mettent en terres des variétés locales et rustiques.