Cette après midi, en compagnie d'autres humains qui le sont encore, j'ai battu le pavé au côté d'une centaine de "sans papiers" pour lesquels et leurs comparses disséminés, souvent dissimulés, sur tout le territoire métropolitain et d'outre-mers, les revendications scandées parlaient de solidarités, de papiers et d'hébergement pour tous, d'égalité de traitements etc etc.
Il faut dire que le projet de loi "Asile-immigration" en cours d'examen à tout d'une régression impensable, sa présentation lisible ici, augure d'un recul indigne d'un pays comme le notre, et ça c'est inacceptable.
Mieux que je ne saurais l'expliquer, je vous propose, pour ne pas trop m'étendre, d'écouter et lire le décryptage qu'en font les membres de la "Cimade", elles reprennent les arguments de toutes les assos ou ONG qui dénoncent cette infamie.
Ce ne sont pas seulement les exilés sans papiers ou Dublinés qui sont brimés, les manquements et insuffisances de l'État par rapport aux "migrants" de Calais et d'ailleurs sont même pointées et dénoncées par trois expert des droit de l'homme de l'ONU, c'est dire !
Et si le révélateur le plus improbable, mais aussi le plus significatif venait de l'intérieur même de ce gouvernement pourtant bâti pour être une voi(e)(x) unitarienne enclavée dans un monoïdéisme total, et bien cette intonation monocorde se fissure, des députés LERM veulent interdire ce qui est pourtant pratiqué et assumé pleinement par les autorités, bien que dérogatoire au droit international des enfants, l'indicible enfermement des enfants et ça c'est bien le minimum, mais un minimum qui sonne en somme comme une chorale qui perd l'unisson !