2010 la communauté internationale valide, dans le cadre du Protocole de Nagoya sur la biodiversité, l'APA un accord portant sur l'accès aux ressources et le partage des avantages tirés de la biodiversité.
En clair, cela signifie que toute application industrielle liée à l'utilisation d'éléments, souvent des molécules isolées, qu'une entreprise, des scientifiques, ou des États commercialisent, les contraignent, quand elles utilisent une "pseudo-découverte" découlant de tels ou tels savoir traditionnel, d'y associer pleinement les peuples autochtones qui les ont, eux, identifiés après des décennies d'essais et de tentatives d'optimisations de l'utilisation pour la meilleure efficacité "naturelle" possible. Le consentement préalable des autochtones est dans cet accord une condition sine qua non avant toute mise en application et bien entendu une participation négociée aux retombées économiques, doit être garantie.

Ce n'est qu'en 2016 que la France va réellement ratifier cet aspect du protocole, sauf qu'en 2015, c'est à dire peu de temps avant l'IRD Institut de Recherche pour le Développement, à mis en branle une demande de brevetage pour une molécule SkE directement "révélée" grâce aux informations et connaissances transmissent aux chercheurs par les Guyannais·e·s qui l'utilisent depuis des générations comme d'autres autochtones du Brésil et de nombreuses régions d'Amérique latine entre-autres.
Rapidement, bien que ceci soit controversé, cette démarche de l'IRD est qualifiée de "biopiraterie", c'est notamment "France Liberté" qui lance une procédure d'opposition à cette demande, relayée par des personnalités connues.
L'affaire est bien sûr complexe, je pense pour ma part qu'il s'agit en effet de "biopiraterie" sauf que l'OEB Office Européen des Brevets, à donc décidé de valider cette demande, je ne vois pas ce qui pourrait maintenant s'opposer à cela, je voudrais par contre que ce soit bien la dernière qui ai pu être fomentée par quelque entreprise que ce soit, française ou pas, et pour cela il faut que l'on veille aussi sur cela, afin d'être vigilant pour que cela ne se reproduise pas.