
Les zones humides dont la surface sur nos territoires à diminué de moitié environ en un siècle avec heureusement un ralentissement de cette hécatombe depuis un vingtaine d'années, mais il s'agit juste du ralentissement d'une tendance tellement destructrice qui a vue au niveau mondial la disparition de 64% des milieux humides sur la planète.
Qui dit ralentissement dit continuation, la dégradation, les assèchements, les destructions de zones humides se poursuivent.
FNE leur a bien évidemment consacré un dossier, par ailleurs, et c'est ce qui motive ce billet quotidien, Actu-environnement nous informe d'une évaluation du CGDD Commissariat général au développement durable qui délivre à travers un rapport une vision sombre malgré quelques points qui leurs permettent de redorer un peu la situation en France.
L'amélioration consisterait donc en un ralentissement des dégradations !
Certes annoncé comme tels, une diminution de la pollution des cours d'eau par les matières organiques et phosphorées, et des populations d'oiseaux d'eau en bon état de conservation, c'est mieux, mais de dit-on pas aussi que le mieux (peut-être) est l'ennemi du bien ! Eh bien voyez vous, moi ça ne me parait pas du tout suffisant.
Je soutiendrais tout ce qui me semblera possible de tenter pour faire pression sur toutes celles et ceux qui par leurs positions ou leurs pouvoirs peuvent prendre des décisions allant dans le sens de la préservation et l'inversement des dégradations de ces milieux humides, mais pas seulement car c'est toute la nature et ce qu'elle nous offre comme richesses et ressources incalculables, dans toute sa biodiversité, qu'il faut restaurer et j'espère que vous ferez de même.