De toutes les causes et luttes environnementales il en est une qui ne fait guère presse ni autres médias, la dénonciation des pollutions et conséquences sanitaires liées à l'activité ancienne, présente et souhaitée future par quelques acteurs de l'exploitation minière en France métropolitaine. Le projet "Montagne d'or" en Guyane ayant lui focalisé les attentions et ce n'est pas sans bien fondé tant ce projet est exécrable et insoutenable. Il est "Or de question" de laisser faire cela. Vous souhaitez les soutenir :
Elle, la dénonciation des méfaits de l'activité minière, n'est tout de même pas totalement absente, car de nombreux collectifs et ou associations locales de résistance se sont crées et se sont emparées de la problématique, et heureusement certains sites comme l'Observatoire des multinationales sont alertés sur le sujet et certaines associations comme "Ingénieurs sans frontières Syst Ext" veillent et éclairent de par leur expertise. À l'exact opposé il y a donc la communication des acteurs de la filière extractive.
J'ai consacré plusieurs billets sur ce blog à ces dénonciations, pour une raison très personnelle, la commune que j'habite était l'une des 17 incluses dans une de ces zones couvertes par une demande de PERM dont je prenais connaissance en septembre 2016. Depuis mon intérêt et ma veille n'a pas cessé malgré la chance toujours inexpliquée de l'abandon de la demande de Variscan Mines SAS de cette demande de PERM dit "de Dompierre" qui sinon apparaîtrait encore sur la carte ci-dessus juste à côté à l'ouest de celui d'Olivet, qui se situe en Mayenne, mais dont la proximité est grande puisqu'en effet une seule petite commune séparait les deux zones. Ce retrait espéré mais inattendu nous maintien tout de même sur nos gardes, la zone peut très bien intéresser une autre société, il faut donc rester vigilant.
Pourquoi revenir sur ce sujet qui ne semble pas faire actualité en ce moment, eh bien parce que malgré le silence, et médiatique et Étatique, un fait nouveau, imprévisible et louche s'est fait jour, Variscan Mines SAS la filiale française porteuse de nombreux projets français et seule à avoir reçu les permis déjà accordés est vendue par sa société mère Variscan Mines Ltd (Australie) à une autre société elle aussi australienne Apollo Minerals.
Certains de ces PERM délivrés à Variscan Mines SAS sont transférés à la nouvelle société de droit britannique Variscan Mines Europe Ltd, ce sont les trois permis déjà accordés en Bretagne, où est le droit dans cette situation ?
Je soutiens donc sans aucune ambiguïté les collectifs et associations qui réclament l'abandon définitif de l'ensemble des permis en cours, ce qui, soit dit en passant a toujours été l'objectif de l'association DesTERREsMINÉes35 à laquelle je participe et qui s'est maintenue active en appui à nos comparses encore directement concernés.
Concernés, nous devrions, quoi qu'il arrive nous sentir tous dans cet état, parce que les dégâts potentiels de l'activité minière si elle est vraiment relancée va entraîner de lourds dommages et polluer de nombreuses régions.