
J'arrive de Flamanville enfin très précisément de la belle salle "Au Rafio" sans doute en partie financée par l'industrie nucléaire pour y entendre celui qui pourrait concourir au concours du plus emblématique opposant au nucléaire actuel, j'ai nommé Naoto Kan japonais qui occupait le 11 mars 2011 la fonction de Premier Ministre du Japon défenseur, promoteur et acteur du nucléaire à l'époque, mais ça c'était avant !
Depuis, une série d'événements prévisibles, mais non anticipés et non pris suffisamment au sérieux s'est enchaîné, c'est d'abord l'inconcevable option de concepteurs qui décident juste pour minimiser des coûts de raboter un plateau culminant à l'origine à plus de 30 mètres au dessus du niveau de la mer pour y construire à un peu plus de dix mètres de haut finalement une centrale nucléaire dans une zone où l'on savait déjà que des tsunamis de plus de 17 mètres d'amplitude s'étaient déjà produit.
Et puis le tsunami celui donc prévisible car déjà envisagé, qui déborde ce mur insuffisant pour venir ravager la centrale nucléaire et réduire ses défenses à néant, ensuite l'impréparation hallucinante d'autorités politiques dépassées, trompées et maintenues dans une forme d'aveuglement par la société privée TEPCO propriétaire et gestionnaire de la centrale au six réacteurs de Fukushima dont 4 allaient rapidement mettre en danger la sécurité de tout un territoire d'abord estimé à 3 kms autour, pour finalement être élargie quelques jours plus tard à 20 insuffisant kms, et plus dans certaines zones, entraînant l'évacuation et le déplacement de milliers d'âmes de la population des alentours. Ce qui était, aussi étonnant que cette affirmation va vous paraître aujourd'hui mais je m'en expliquerais demain, un moindre mal !
Pour ce billet je ne soulignerais qu'un point sur lequel Naoto Kan, pourfendeur du nucléaire, est revenu à plusieurs reprise en ce jour de visite à Flamanville, et sur lequel il a beaucoup insisté, l'erreur humaine, sous toutes ses formes possible et imaginale, clairement établi à Tree Mile Island, et à Tchernobyl et que l'on peut donc invoquer également par l'erreur de construction de Fukushima, selon ce point de vue.
A demain pour le reste, quelques autres points que je voudrais vous partager, mais là il est très tard même pour moi, juste, tout de même parce que le hasard fait parfois des enchaînement de circonstances étonnant, en ouvrant ma boite mail pour y jeter un coup d’œil rapide avant de m'adresser à vous, j'y vois le premier mail d'une nouvelle newsletter à laquelle je viens de m'inscrire et y détecte instantanément ceci : Fukushima made in France.
Je n'ai pas lu ce livre mais à la lecture de l'extrait proposé, avouez que le lien est évident.