Par quel bout prendre le problème?
D'aucun·e seront plus sensibilisé·e·s par l'impact sur leurs santé, l'huile de palme, dont l'utilisation a fortement progressé pour sortir de l'utilisation encore plus nocive disait-on des "gras trans" augmentant considérablement les risques cardio-vasculaires entre autres conséquences, est en effet très décriée et reconnue pour, elle aussi, avoir une impact sanitaire hautement nocif, je n'ai à ce sujet rien à ajouter aux très nombreuses communications et campagnes qui ont mis cette veille sanitaire sur le devant de la scène notamment en 2014.
D'autres seront plus réceptifs à la disparition des grands singes comme les orangs-outans sans peut-être bien prendre en compte que celle ci est le résultat direct et prépondérant de la diminution drastique de leurs habitats et des écosystèmes qui leurs sont favorables.
D'autres encore seront alertés par la déforestation qui donc est une conséquence directe de la volonté d'humains voraces à déraciner des surfaces toujours plus grandes, s'étendant encore et encore pour y planter des arbres à palmes en vue d'en produire cette huile tant consommée, devenant cause de la perte globale de biodiversité, autre effet dévastateur moins commenté, alors qu'il est aussi d'une importance capitale.
Et puis il y a celles et ceux qui, serait-ce la minorité, s'indignent de l'extermination lente mais inexorable de tribus entières d'êtres humains, peuplades indigènes dont les territoires se réduisent tellement qu'ils en crèvent dans une quasi indifférence !
(1)Puis que dire de l'insoutenable autre aspect occulté par certaines firmes comme "Wilmar" qui ferme les yeux sur le travail forcé des enfants chez ses fournisseurs, et sont-ils les seuls vraiment ?

Quintuple œuvre mortifère, industrielle productiviste/consumériste, homicide, écocide, extinction massive d'animaux, de végétaux et de la biodiversité qui les entoure, altération systémique sanitaire, qui moi tant l'une que les autres suffit à me motiver pour l'extraire de ma consommation.
J'ai fait le tour de ma maison pour faire un bilan, de mon garde manger, mais pas seulement puisque l'huile de palme peut se cacher partout comme le décrit la liste du site "Vivre sans huile de palme" pas de trace d'huile de palme dans ma cuisine, ouf rassuré, mais arrivé dans la salle de bain, j'ai du me rendre à une évidence que je n'avais, je dois le reconnaître, pas envisagé jusque là, dentifrice, shampoing, gel douche, contenant les trois du "sodium laureth sulfate, ou du "sodium lauryl sulfate" tout deux apparaissant dans cette liste à laquelle je dois l'avouer pas prêté une attention suffisante.
Pourrais-je tenter de me rassurer en espérant que ces traces proviennent d'huile de palme "verte" labellisée, certifiées durables, RSPO, car issue de productions annoncées comme mieux encadrées, durables et responsables ?
Il semble bien que malheureusement la réponse soit non, en effet ces labels comme beaucoup d'autres sont pour le moins insuffisants quand ils ne sont pas trompeurs ! (2)Autre preuve par Amnesty International.
Alors quel autre choix que celui de cesser de consommer cette huile, ou à tout le moins d'en réduire drastiquement l'utilisation ?
J'ai donc du travail d'élimination chez moi à continuer, pour éviter celles des forêts et des singes et des hommes qui les habitent, et puis ma santé et vous ?
(1) et (2) ajoutés lors d'une mise à jour, grâce à l'intervention d' "amis facebook", que je remercie de leurs contributions.