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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

S'il faut attendre que l'État en finisse avec le mensonge en ce qui concerne le nucléaire, alors nous ne connaîtrons jamais d'épilogue heureux !

Publié le 20 Février 2018 par Daniel JAGLINE djexreveur in conviction, Climat, Démocratie, Environnement, Energie, eau, Information générale, intérêt général, Nucléaire, politique, Questionnement Fondamental, réchauffement climatique, transition sociétale, transition énergétique

Si j'en conviens, la cause la plus importante à prioriser est la lutte pour réduire le plus possible le réchauffement climatique, car celui ci est global et que ses conséquences n'épargneront personnes. Je n'imagine pourtant même plus l'envisager inférieur aux 2° pourtant officiellement et mondialement reconnus pour être un plafond à ne pas dépasser. Ce plafond là va non seulement être atteint, mais la trajectoire actuelle est reconnue pour avoisiner plutôt 3,5° ou 4° de plus que ceux du début de l'ère industrielle. Un tel niveau fait craindre des catastrophes sans noms, et des fléaux inqualifiables. Un autre type pourtant de calamité nous guette, et qui n'a rien à voir directement avec les causes ou les effets délétères du réchauffement climatique, encore que si, car un des effets indésirables de l'augmentation de la T° va se traduire par une augmentation du risque nucléaire.

Les réacteurs déjà fragilisés et les centrales déjà affaiblies vont devoir être refroidis et sécurisés avec encore plus d'énergie, dans tous les sens du terme, et alors que pourtant, contradictoirement, l'eau elle va venir à être de moins en moins disponible.

Ce risque nucléaire augmentant, à la fois du fait de la T° et du vieillissement fragilisant de l'ensemble des parcs internationaux, fait planer un danger de plus en plus immanent, qui, du fait des très graves et extensibles conséquences d'une catastrophe, pouvant même se muer en une série de catastrophes entraîneraient des répercussions elles aussi potentiellement mondiales ! 

Imaginons un instant que les faiblesses déjà connues de nombreuses centrales de la France à la Chine en passant par les États-Unis, le Japon, la Russie, l'Inde et l'Afrique du Sud se transforment en défaillances explosives, et que dans chacun de ces pays un ou plusieurs réacteurs viennent à défaillir les uns après les autres, que resterait-il à la surface de la planète qui ne soit pas atteint et touché par des retombées radioactives ?

Il ne s'agit là que d'une hypothèse je vous l'accorde.

Il y a par contre, un fait irrémédiable, la quantité de déchets dont il va falloir s'occuper, pour lesquels aucune solution fiable et encore moins pérenne n'est connue, ni même perçue, ni ici ni ailleurs de par le monde. C'est là que l'un des grands mensonges intervient, celui dénoncé sous le titre : "Déchets nucléaires : il faut que l'État cesse de mentir" ce qui lui est impossible, tant le mensonge et la tromperie habille le nucléaire depuis sa conception même. Cet espoir est donc vain à mon humble avis.

Ces déchets sont à eux seuls un périls inimaginable dont les suites vont durer plus qu'il n'est concevable.

Prétendre gérer, prétendre maîtriser, prétendre contenir, prétendre annihiler ces déchets est un des mensonges éhontés que profère EDF et l'État, et ils sont tellement englués dans ces mensonges, qu'ils sont bien incapable d'en sortir, quand bien même ils le souhaiteraient ce qui n'est pas le cas. 

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