L'impulsion par une partie de la société civile est pourtant donnée, elle est plébiscitée par les populations et répond aux enjeux actuels et plus encore aux exigences de demain.
Ce sont quantités d'économies qui sont envisageables, sur les ressources de matières premières notamment, donc les exportations, sur les pollutions diverses engendrées, sur les émanations de GES qui le plus souvent sont principalement liées à la fabrication des produits manufacturés plus qu'à leurs utilisations, avec en plus des créations d'emplois non-délocalisables à la clé, que manquerait-il donc à cette volonté et cette orientation pour qu'elle ne soit pas encouragée et soutenue par l'État ?
C'est pourtant une feuille de "déroute" que le gouvernement signe par de nombreuses mesures prises en défaveur des soutiens structurels que nécessiterait l'économie circulaire, et les discutions en cours pour dessiner les nouveaux contours de celle ci ne sont pas encourageants au contraire.

Les acteurs de l'ESS et les défenseurs de l'environnement se mobilisent pour rappeler ses engagements à Nicolas Hulot, Ministre de la transition écologique et solidaire, qui semble bien avoir du mal à défendre l'une et l'autre, afin qu'il impulse avec son ministère un sens véritablement solidaire au peu qui est vraiment mis en oeuvre.
Il faut bien sûr que nous devenions tou·te·s act·rice·eur·s du réemploi, de l'achat d'occasion, du recyclage, de la sobriété consommatrice, que nous imposions aux industriels par nos modes de consommation des choix de conception durable et réparable, c'est aussi de notre responsabilité indéniablement, mais sans ambition politique infaillible le changement de mode de consommation et d'usages sera trop long à intervenir.
Nos enfants et les générations futures ont besoin que nous opérions ces changements là maintenant, pas demain, maintenant, nous savons, nous n'aurions aucune excuse recevable si nous ne menions pas cette transformation maintenant.