
Certains en sont déjà à se demander s'il faut ou pas doter l'Intelligence Artificielle IA d'une "conscience" tout aussi artificielle avec bien sûr toutes les restrictions éthiques que l'on peut et doit envisager (enfin ça c'est moi qui l'ajoute) !
Hypothèse qui n'a de raison d'être que si on admet permettre aux programmes numériques dit intelligents (le sont-ils vraiment ou ne sont-il en fait que des algorithmes bien calibrés pour effectuer des tâches précises ou prendre des décisions les plus pragmatiques et impartiales possible en vue d'une efficacité pré-déterminées) la possibilité de faire des choix libres, de s'auto-déterminer, de "s'émanciper" de la volonté humaine.
Sans aller encore jusque là, parce que même prétendument "intelligent" "l'artificiel discernement pratique" est encore considérée comme devant être au service de l'humain, "dominée" et "cadrée" par lui, mais jusqu'à quand et par qui ?
Ce qui apparaît donc comme l'interrogation la plus pertinente et le danger le plus prégnant c'est la réponse qui sera apportée à la question : "qui en est ou en sera le maître ?"
Certains promoteurs de l'IA mettent eux même en garde et alertent au sujet de risques potentiels qui dépendraient non pas vraiment de l'IA en elle même mais de la volonté de celles et ceux qui l'utilisent et des objectifs qu'on lui assigne, si tant est bien sûr que l'on reste dans l'univers de "matériels" non autonome. Ce sont même récemment 26 experts qui rédigent un rapport alarmiste nous dit-on, et ça ce n'est pas à prendre à la légère et valide les craintes de nombreux réfractaires à l'expansion de ces technologies.
Alors quand à l'hypothèse où on leur laisserait la possibilité d'accéder à l'autonomie, ce qui est vraiment envisagé, là !!!!!!!! je n'ose même pas imaginer!