On ne (nous) (vous) dit pas tout !
Moi qui suis pourtant impliqué dans la lutte contre la relance minière en France et malgré toutes les infos et recherches menées auxquelles j'ai déjà accédé, je dois avouer que les besoins en minerais de toutes sortes pour l'industrie de l'armement et de la défense ne sont guère cités et mis en avant. Peut-être parce qu'inconsciemment les opposants que nous sommes savent que porter une accusation à ce niveau équivaudrait à se tirer une balle dans le pied tant les notions de défense du territoire et de la nation sont sensibles pour ne dire qu'il est suicidaire de s'y attaquer vis à vis de l'opinion publique et pourtant !

Notre communication cible plus facilement les éoliennes, les téléphones portables, et les industries de l'électronique et de la robotique, dont les besoins sont certes bien visibles et importants, mais s'il était vraiment possible de les mettre en balance avec les besoins en terme de défense (ou attaque) nationale que découvririons-nous ?
Qui a oublié par exemple que le choix de la fusion nucléaire ne tient qu'au fait que "la bombe" en était l'attendue application prioritaire entraînant ensuite par autre effet la production d'énergie qui n'était en réalité que secondaire dans l'établissement du choix entre fission et fusion !
La relance minière en France ne souffrirait-elle pas du même processus où ce qui est, bien que tu et caché, le but essentiel tiendrait plus des besoins en terme d'armement que de toute autre nécessité ?
La question ne date pas d'hier et n'a donc rien perdu de sa pertinence !
Si d'aucun voulait approfondir vraiment la question j'ai trouvé ce document instructif, que je n'ai que rapidement parcouru et lu en travers, j'y reviendrais plus tard pour ma part.
Voilà donc pourquoi s'engager dans une lutte contre la relance minière et pas seulement en France, tient des travaux d'Hercule, outre qu'il est déjà compliqué de convenir que seule une vision déconsommatrice et décroissante de notre société est concevable et cohérente pour tenir cette position, arguer en plus que cela engage de facto à soutenir également un choix de démilitarisation et de désarmement tant nucléaire que conventionnel, tient de la gabegie pour la grande majorité de nos concitoyens, c'est pourtant ce que je défends et préconise.