Est-ce que le plus difficile n'est pas à venir ?
Il y a là sur des terres occupées sans droits juridiques une réappropriation certes illégale mais légitime et constructive de lieux dont on voulait effacer et détruire la nature véritable pour en faire une construction bétonnée, goudronnée, enfouissant à tout jamais la vitale biodiversité et l'alimentaire vocation que des femmes et des hommes réapprennent et vitalisent.
N'étais-ce là qu'une brèche dans l'espace et le temps, qu'on va essayer de gommer pour reprendre le cours détourné de l'histoire productiviste que l'humain à impulsé surexploitant la nature et ses richesses ce qui doit être je le redoute fort la volonté farouche de celles et ceux qui auraient alors été empêché de mener à bien le projet destructeur qu'ils défendaient ?
Ou alors va-t'on comme je l'espère mettre à profit et au contraire arroser la graine de changement fondamental qui à pris racine sur un territoire vivant et vital pour les humains qui le peuple ?
Cette équation tiendra-t'elle bien compte des anciens occupants des lieux celles et ceux qui avant qu'on les amènent à quitter de gré ou de force leurs maisons, leurs fermes, leur territoire vivaient ici, pour certains sans doute depuis des générations, et qui pour certain·e·s par leurs attitudes de refus des indemnités ont démontré leur attachement à leur terres et à leur avenir ici ?

Quelle va être la politique de l'État nouveau propriétaire d'une partie de ces terres qu'il a préempté en vue de les accorder sous forme de concessions temporaire à une filiale du groupe BTP Vinci et ses acolytes ? Va-t'il suivre les recommandations et réflexions sur l'avenir éventuel de la ZAD en cas d'abandon du projet menées depuis 2015 déjà ?
J'abonde en tout cas dans le sens du plan de sortie envisagé et espéré par les auteurs de l'article de Reporterre qui vous vaut ce billet de blog.
Il est possible que les circonstances m'empêchent pendant trois semaines de poursuivre cette activité, si c'est le cas à bientôt.
