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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

France, pays en mal d'accueil où les réfugiés/migrants deviennent persona non grata, quand l'aide devient proscrite !

Publié le 29 Novembre 2017 par Daniel JAGLINE djexreveur in conviction, Démocratie, Humanisme, Information générale, intérêt général, Liberté, Liberté d'expression, politique, Peuple, partage, Questionnement Fondamental, transition sociétale

Est-ce bien un tel pays dans lequel nous serions heureux de vivre et fier de le défendre ?

Moi pas.

Je suis d'ailleurs convaincu qu'à l'instar de tous les sujets pour lesquels je cherche, scrute et réfléchis sur les chiffres, c'est une fois de plus la majorité qui est silencieuse, la majorité qui laisse s'exprimer des minorités agissantes, et pour quelqu'un comme moi qui aimerait qu'on fasse une vrai société réellement démocratique il y a comme un hiatus déconcertant. 

Pourquoi donc laisse-t-on toujours à des minorités la possibilité de spolier le reste de la société civile, de faire pression et là entendons nous bien je ne veux pas dire par là que les minorités agissantes sont à faire taire au contraire, je suis persuadé que très très souvent certaines sont le reflet de la pensée et de la conscience profonde de la majorité de leurs concitoyens, je participe d'ailleurs à nombre de ces minorités agissantes, je veux dire par là que certaines orientations devraient être questionnées officiellement par référendum par exemple, puisque, faute de mieux, c'est en l'état actuel des choses le moyen le plus proche de l'exercice imparfait de la piètre démocratie dans laquelle nous sommes engoncés. La politique d'accueil de la France ne mérite-elle pas d'être une vrai cause nationale assumée mais démocratiquement.

Encore faudrait-il que la ou les questions posées soient sans équivoques et orientations, que la population questionnée soit la plus large possible, et là en l'occurrence s'agissant des choix politiques, sociaux et sociétaux de l'accueil de l'autre dans le besoin, qu'il soit déjà sur nos terres, sur nos trottoirs dans nos villes ou dans nos campagnes, ou qu'il viennent de franchir, à force de courage et de renoncement nos injustes frontières, je considère que devraient pouvoir aussi s'exprimer les adolescent·e·s qui le souhaite. (j'entends déjà résonner la question "adolescent : quel age ?", et bien si l'age auquel on établissait le consentement possible à  être libre et conscient de son corps servait de base de réflexion, je dis cela alors que je suis moi-même incapable de manière prétendument objective de situer raisonnablement et sans doutes cet age là, car je pense qu'il n'est pas le même pour tou·te·s, qu'il dépend de tellement de critères, mais disons pour ne pas rester trop évasif et parce que proposer c'est aussi décider, alors je dirais 16 ans, mais je continu d'y réfléchir) J'étendrais donc aux jeunes adultes de plus de 16 ans l'appel à un référendum sur la politique que la majorité de celles et ceux qui s'exprimeraient voudraient voir menée par notre pays en terme d'accueil (dans l'absolu mon souhait serait que tous les citoyens expriment leurs choix).

Seulement voilà,  ce n'est pas du tout la tournure que prennent les orientations, et j'en suis affligé, non seulement le peuple ne sera pas interrogé, alors que j'ose encore espérer que sa réponse irait dans le sens de l'accueil, mais c'est l'exclusion et la fermeture qui s'impose, ou plus précisément qu'on nous impose.

Je soutiens, entre-autres, la dénonciation que vient d'émettre le Syndicat de la magistrature, déplorant et contestant "La répression des exilés et des aidants solidaires".

Comment à-t'on pu en arriver là ?

Le nombre d'exilés/réfugiés/migrants ayant vraiment pour intention de demander l'asile dans  notre pays (ce qui ne signifie pas pour autant qu'il sera accordé !) est si ridiculement faible, si on le compare à ce qui se passe ailleurs sur la planète, qu'il est même possible de dire que la France n'attire vraiment pas !

Alors, lorsqu'on entend encore des représentants de la république, élus  ayant la responsabilité de servir à faire lien entre les populations, éructer cette phrase type "on ne peux pas accueillir 'toute' la misère du monde", c'est une vomissure indigne, qui insinue pourtant ce mensonge dans la conscience collective, alors même que la France ne participe pas à recevoir la part qui devrait lui légitimement lui incomber. 

Comment peut-on à ce point bafouer l'Histoire, la nation France est composée de tous temps par des exilés/réfugiés/migrants venant de toute la surface de la terre, c'est une terre de croisements, cosmopolite par essence, composite par nature.

France, pays en mal d'accueil où les réfugiés/migrants deviennent persona non grata, quand l'aide devient proscrite !
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