Les îles ne sont pas pour tou·te·s un havre de paix et de tranquillité.
On pense à raison que les îles sont comme des refuges, lieux de calme pour les espèces vivantes, et que cela leurs garanti une quiétude et une forme de sécurité comme nulle part ailleurs, c'est en partie vrai, en tout cas ce serait vrai si les îles n'entraient pas en contact avec le reste du monde vivant, ou plutôt l'inverse en fait, que le reste du monde n'entrait pas en contact avec elles, car c'est là que tout se transforme en invasive détérioration.
Ce qui, sans me surprendre vraiment, dans ce que nous révèle les résultats de cette étude citée, me navre, c'est donc que cette ambiance naturelle sans trop de conflits et de compétitions sur les ressources et les écosystèmes, s'avère devenir une faiblesse quand viennent les envahisseurs. Il y a là sans doute comme une parabole dont les enseignements possibles me questionnent!
Les îles seraient donc les épicentres du déclin de la biodiversité!?

Que des espèces donc plus mal préparées à se confronter à des conditions dégradées soient plus en difficultés pour y parvenir et en sortir vainqueur n'a rien de surprenant malheureusement, d'où l'importance extrême qu'il y à veiller à ce que les écosystèmes les plus fragiles soient réellement protégés des invasions et incursions d'éléments extérieurs, voilà tout aussi surement quelque chose d'allégorique!