Défendre et se battre pour ses idées n'est déjà pas chose aisée pour certain.e.s, cela demande pour beaucoup une volonté, un engagement hors du commun, ce devrait pourtant, selon moi être une attitude essentielle, à condition évidemment d'avoir des idées et des causes à défendre, mais devoir être confronté à une répression violente et institutionnelle relève d'une toute autre détermination.
Hormis quelques exceptions plus ou moins connus et plus ou moins historiques, il fallait auparavant en France, s'opposer de façon violente ou extrême, pour encourir les foudres de "l'État" que l'ordre judiciaire sert et défend quand le besoin s'en fait sentir, révoquant la séparation de la justice et de l'État au rang d'illusion pour naïf.
Les lois sont écrites par celles et ceux qui veulent s'en protéger.
Et soumettre les autres à leurs dictât!
Ce qui était fondée sur une volonté légitime et justifiable de protection des humains contre toutes les formes d'atteintes à l'intégrité et aux droits fondamentaux, tels qu'ils ont été admis et validés, est devenu un instrument de domination et d'imposition d'un ordre établi arbitraire. La justice et les agents de l'autorité chargés de faire régner l'ordre public et de faire appliquer la loi sont instrumentalisés par l'oligarchie elle même soumise à sa soif hégémonique.
Revendiquer d'autres orientations et promouvoir d'autres idées sont des droits fondamentaux, ou devrais-je dire devraient être des droits incontestables or ceux-ci sont de plus en plus mis à mal.

Je ne vais pas lister les nombreux exemples s'additionnant depuis quelques années, de militants écologistes pour la plupart, mais aussi politiques avec par exemple actuellement Cédric Herrou, devenu malgré lui l'emblème des défenseurs du droit d’accueil en France et du devoir de respecter les demandeurs d'asiles pour en faire une énumération inutile, je vais seulement diffuser l'appel à soutien à Rémi qualifié de première victime de la répression made in Macron et sûrement pas la dernière, tant les luttes risques de s'intensifier elles aussi en réponse aux politiques régressives et antisociales de cette nouvelle gouvernance, et je suis dans le rang des opposants, tant sur le plan écologique que social et sociétal.