L'une des terrifiantes lames de fond sociétale consiste à favoriser et élargir à tous les domaine la participation public/privé, n'est-ce pas juste une étape néo-libé-r(é)aliste sur le chemin de la privatisation globalisée?
Après le désengagement de l'État d'une large partie de ses subventionnement, abandonnant aux régions inégalement loties en terme de ressources budgétaires le soutien à la multitude d'associations qui œuvrent dans de nombreux domaines, et sont des piliers structurels, d'une immense diversité, de la vie en commun, de la cohésion sociale et de l'organisation de la société, créant ainsi de fait une inégalité de traitement à l'encontre de population dans un État de droit prétendument égalitaire, voilà qu'il s'en prend au soutien indirect que constitue les contrats aidés.
Pour être plus précis une distinction est faite entre les associations "ayant démontrés leur contributions à l'intérêt général" et les autres! Sur quels critères, en vertu de quoi, qui en décide? L'éducation nationale est en particulier épargnée par la mesure restrictive, tant mieux pour eux, mais les autres?
Non pas que je veuille dire que seules certaines associations subissent le contrecoup organisationnel et financier de cette mesure aussi inattendue que dramatique, non, c'est tout le tissus social, culturel, sportif, qui est ébranlé et bien sûr aussi les services publics qui y recourent également, mais parce qu'il est difficile de tout traiter en même temps, et que je ne prétends pas en maîtriser tous les impacts, d'autant plus qu'a l'instar de tous les sujets traités par ce gouvernement il se plait à rester très peu précis dans ces annonces, je préfère réduire la voilure et ne traiter qu'un aspect à la fois.

Combien vont retomber dans une situation de chômage total sans plus pouvoir s'en extraire, combien de Maires vont se retrouver dans des situations inextricables, pourtant, contrairement aux affirmations de ses promoteurs : « les contrats aidés sont un des outils les plus efficaces pour diminuer à court terme le chômage » affirme la "Direction Générale de l'Emploi et de la Formation Professionnelle (DGEFP)", ils coûtent infiniment moins que le CICE par exemple ce qui invalide également les arguments économiques, alors Quoi?
Est-ce que cela ne sert pas un dessein clairement déterminé favorisant l’émergence de nouveaux besoins qu'il va falloir combler, en créant de nouveaux "métiers" et mini-emplois évidemment "uberisé", "sous-payés", encore plus précarisés, institution privatisée de la survie!