Face à la crise économique les solutions correctives imposées échouent les unes après les autres, monétaires ou budgétaires les politiques conjoncturelles ne font que tenter de soigner des symptômes, des conséquences, et comme en médecine cette recette la ne fait que rater la vrai cause, la cause des causes n'est-elle donc pas que le système financier lui même, expression du modèle capitaliste, porte en lui son achoppement intrinsèque?
La crise actuelle plongerait donc ses racines dans l’organisation même du capitalisme contemporain.
Cette phrase est tirée d'un article de Cédric Durand, un de ces "Économistes Atterrés" qui en règle générale me semblent bien mieux éclairés, ou en tout cas bien moins soumis au système, "Les remèdes toxiques à la crise financière" diffusé dans le "Monde diplomatique" que je vous encourage à lire.
Il y a juste une affirmation essentielle dans cet article qui m'interroge, quand l'auteur questionne l'arrivée de Théresa May et de Donald Trump, en amenant à penser que les politiques "budgétaires" de ces deux nouveaux dirigeants pourraient entreprendre, auraient une possibilité de changer un peu les règles du jeu!
Je n'ai absolument aucune confiance ni en ces deux personnages politiques en charge de leurs pays respectifs, ni en les choix de politique budgétaire qu'ils pourraient mener, les constats de l'analyse de cet économiste atterré me semblent justes et correspondent à ce que je me suis fais comme idée du monde de la finance et du système capitaliste, aussi suis interloqué quand ce "spécialiste" remet en cause seulement le modèle capitaliste "contemporain", ce qui me semble erroné car insuffisant.
Ce qui est très inquiétant c'est qu'au delà de cette incompréhension de ma part, pour le reste, les constats correspondent à de nombreux autres convergents, tout comme convergent de plus en plus d'observateurs économiques pour craindre un prochain krach boursier d'ampleur mondiale, ici dans cet article c'est exprimé ainsi : « La

combinaison de hauts niveaux d’endettement, de prix ne reflétant pas les risques de crédit et de failles grandissantes dans l’économie mondiale [comme le « Brexit », le ralentissement chinois et la crise bancaire rampante dans la zone euro] rend très probable une crise financière généralisée dans les deux prochaines années.
Alors je ne sais pas vous, mais moi, et ce n'est pas une révélation, mais une confirmation, je vous invite vous informer par tous les moyens à votre disposition pour vérifier si comme moi vous arrivez à cette conclusion qu'il y a vraiment de quoi redouter la conjoncture économique, tout autant qu'il y a de quoi redouter la conjoncture climatique, et celle écologique, et sociale, les temps qui viennent sont vraiment redoutables.