Dès l'annonce redoutée de la part de l'ASN d'autoriser, sous réserve d'un changement à programmer dans 7 ans du couvercle défaillant de la cuve de l'EPR de Flamanville, l'incrédulité m'a taraudée. Mais alors et le reste, et la cuve et son fond pour laquelle les mêmes constats ont été fait, quand est-ce qu'on la change elle la cuve? Réponse : Jamais à moins qu'elle pète!
Le cas échéant je n'ose imaginer les conséquences!
J'oserais dire qu'il y a ségrégation dans les ségrégations!

Les falsifications de documents pour masquer les imperfections graves connues depuis 2005, d'une cuve dont on sait qu'elle à été fondu au Japon, et assemblée en France ne sont même plus évoquées, vont-elles être simplement effacées, carbonisées? Pendant ce temps le couvercle lui l'était à l'usine du Creusot Forges, qui s'est vu incriminée alors que sa seule responsabilité n'est vraisemblablement pas réelle si je comprends bien, à moins que ce ne soit dans l'usine Chalon Saint-Marcel comme c'est indiqué là, je m'y perds!

Je ne reviens même pas sur les 18 autres cuves en activités, concernant deux familles de réacteurs, pour lesquelles à minima des défaillances ont aussi été suspectées, mais occultées aussi, afin d'en minimiser les risques potentiels, avec donc la couverture garante de l'ASN qui partage donc maintenant devant les populations la responsabilité si jamais un jour un accident majeur se produit, ce qui au fil du temps gagne en probabilité évidemment!
Comment donc peut-il être décidé, pour un couvercle, qu'un changement s'avère, en terme de sûreté, nécessaire au bout de 7 ans, ce qui est déjà à minima un pari très risqué, alors qu'un fond de cuve entaché des mêmes faiblesses lui disparaît des radars (au propre comme au figuré)?
Deux poids deux mesures!?
Serait-ce parce que, pour ce qui est du couvercle, techniquement, cela sera prétendument encore possible, même si déjà on a bien compris qu'EDF allait essayer de trouver un échappatoire pour ne pas avoir à procéder à ce changement, pour la cuve, c'est purement et simplement totalement inenvisageable car impossible sans coûts faramineux et délais intenables, ce qui signerait ni plus ni moins que l'abandon définitif du projet EPR et par conséquent la faillite tout aussi définitive d'EDF et de la filière nucléaire française?