
Le gouvernement Japonais et TEPCO peinent bien plus qu'ils ne veulent l'admettre à assumer les conséquences de la catastrophe nucléaire de Fukushima dont on ne veut pas regarder en face l'ensemble des incidences ni à court, ni à long termes.
Les méthodes de décontamination de l'eau usée utilisée pour refroidir les cœurs des réacteurs dont on nous dit qu'elles y parviennent (peut-on ne pas en douter?), n'éliminent en tout cas pas le tritium dont la faible radioactivité à demi-vie" relativement courte dans son estimation de 12,3 ans, mais radioactivité non naturelle tout de même, permettrait de prendre le risque de la répandre dans l'océan Pacifique!
La décision est prise, il n'y a pas que la population locale pour s'en inquiéter, mais peu de voix s'en offusquent, espérons que celle de Michèle Rivasi va porter.
6 ans après ce "désastre crée par l'homme", ce sont 770 000 tonnes d'eau jusque là contenues dans 580 réservoirs, qui vont être à une date encore inconnue répandues dans l'océan Pacifique.
N'y-a-t-il vraiment que du tritium?
Et si c'était un isotope plus dangereux encore dont on ne parvenait pas à se débarrasser, prendrait-il le même chemin?
L'humain incapable de gérer véritablement ses déchets compte sur la nature et le temps prétendant pouvoir se substituer à sa responsabilité, et s'en laver les mains en se débarrassant du problème, comme si les effets disparaissaient si on les éloignaient de sa vue!
Une forme de pollution en plus qui vient s'ajouter à toutes celles qui souillent déjà la planète, qui sait si des effets cocktails ne peuvent se faire jours, qui sait ce qu'il adviendra dans quelques décennies à force d'accumuler toutes ces formes non naturelles d'éléments étrangers?
Après nous le déluge que nous aurons nous même généré!
Si comme moi ceci vous semble inadmissible, il est possible de le faire savoir en signant la pétition lancée par SumOfUs.
