Le lobbying, phénomène maintenant bien connu dans ses intentions et les moyens conséquent mis en œuvre pour y parvenir, est à la démocratie ce que les matières fossiles et leurs applications énergétiques sont au climat. Les influences nombreuses et variées qui minent et circonviennent aux décisions politiques sont l'un des fléaux majeurs de nos systèmes de gouvernance, tant au niveau national qu'au niveau européen et international.
Ceci est maintenant bien connu, il n'y a plus que certains politiciens pour en faire déni, une bonne partie des populations en est consciente et aspire à ce que cela change, les lobbyistes eux s'arc-boutent pour maintenir leurs ascendances et une fois de plus qui à gagné?
Contrairement à ce qui avait été envisagé, les lobbyistes n’auront finalement pas à déclarer l’identité des parlementaires, hauts fonctionnaires, ministres ou conseillers ministériels qu’ils rencontrent dans le cadre de leurs activités. Ils n’auront à déclarer que des « actions », dans des termes très généraux et imprécis - par exemple, « un déjeuner avec un haut fonctionnaire sur un projet de décret » - , sans donner plus de contexte pour permettre d’en comprendre la nature et l’importance, et sans même avoir à en donner la date exacte. Enfin, ils n’auront à faire leur déclaration qu’a posteriori, plusieurs mois après les faits et après l’adoption des législations qu’ils auront influencées.
Le bilan du quinquennat Hollande, déjà jugé pour le moins médiocre globalement, franchement mauvais en terme de chômage, au niveau social, et sur le plan environnemental, va voir sa moyenne baisser plus encore avec cet ultime renoncement de dernière heure!