Sans même envisager le réchauffement climatique et la cohorte de conséquences que cela va engendrer, je suis réfractaire à la ville, tout en reconnaissant que cela concentre de nombreux avantages, mais tout de même que d'inconvénients aussi !
Enfin ceci n'a aucune importance, si ce n'est que dire qui je suis, car mon avis, n'est que mon avis et n'a d'importance que pour moi.
Ce n'est pas ce qui se dessine qui va m'inciter à réviser ce postulat, en effet les projections qu'en font les scientifiques et experts qui participaient au congrès annuel des géosciences, ne sont guère enthousiasmantes.
Je n'ai pas une confiance absolue en ce que les scientifiques et experts affirment, il peut leur arriver de faire erreur ou de se fourvoyer nous en avons de nombreuses preuves, nous avons surtout maintenant connaissance de tous les intérêts partiaux qui viennent se greffer à la recherche pure et la gangrener. Alors qui peut-on croire, en qui peut-on avoir confiance, à qui ou à quoi peut-on accorder du crédit, difficile à dire, sans doute nos inclinaisons et nos positionnements servent de filtres et de présupposés.
Prévoir l'avenir est certes hasardeux et prétentieux, mais tout de même quand tous les signaux disent la même histoire, quand tous les éléments de connaissances inclinent dans le même direction, comment ne pas se résoudre à se préparer et prendre les mesures qui s'imposent ?
Tout nous concocte un scénario d'avenir climatique particulièrement compliqué et redoutable, et pourtant, les grands décideurs de nos nations regardent encore ailleurs, pour la plupart les enjeux économiques court-termistes restent prioritaires et orientent les réelles décisions, il y a bien des déclarations d'intentions, de prétendus objectifs, mais les arbitrages contredisent pour la plupart les vrais mesures qu'il faudrait prendre.
Alors pour sécuriser les villes, que va-t-il être enclenché véritablement autre que des promesses ?