Demain s'ouvre à Bar le Duc le procès d'un opposant au projet CIGEO de Bure, Jean-Pierre Simon, de quoi l'accuse-t-on ?
Je ne pourrais le soutenir que de loin, en participant à communiquer et partager cette histoire.
Ma participation ce week-end, à un petit festival organisé par des anti-nucléaires en Mayenne a déclenché dans mon esprit une prise de conscience plus aigu que jamais au sujet de l'importance majeure de la lutte menée à Bure contre l'enfouissement de certains déchets nucléaires. Non pas que je n'avais pas compris déjà la dangerosité de ce projet, mais je n'en avais pas encore compris toutes les dimensions et les externalités. Toutefois la seule prise d'information complémentaire, grâce à l'intervention d'une opposante, n'aurait pas à elle seule été aussi déterminante et n'aurait pas déclenché le même effet si quelques jours auparavant je n'avais pas découvert un autre plan, si je croyais au diable, je le qualifierais de diabolique, mais l'invention du diable n'existe que pour nier le pire de l'humain, le projet ETHOS.
Sans doute êtes vous tenté de considérer un tel projet comme recevable présenté ainsi, alors dans ce cas lisez donc ceci : Vivre dans le jardin nucléaire avec Ethos.
Apprendre à vivre selon la vision Ethos c'est donc apprendre à accepter de vivre dans un environnement irradié, et de prétendre que si vous en subissez des conséquences, c'est que vous ne vous êtes pas battu assez !
Si vous pensez aussi que cela n'est envisagé qu'en Biélorussie, alors vous faites une autre très grave erreur, en effet celui ci fonde la politique japonaise actuelle de retour dans des territoires encore contaminés, et se décline déjà dans l'esprit de la politique nucléocrate française. Alors informez vous.
Si je ne peux me rendre à Bure demain, je projette de m'y rendre, plus tard, participer le 20 mai pour les 300 000 pas vers St Dizier, et rencontrer celles et ceux qui occupent encore le bois Lejuc et qui depuis le 26 avril sont à nouveau expulsables, parce que je veux m'imprégner de ce qui anime cette lutte, et avec elles et eux dire Bure Stop.
Je me joins au Réseau sortir du nucléaire, pour dire mon soutien aux occupant.e.s, d'un bois qui n'appartient pas légitimement à ceux qui en sont illégalement devenues propriétaires.