Certes cette recette la ne réglerait pas tout, elle vaut surtout pour ce qui est de notre vie personnelle et au niveau local, reste donc à trouver les articulations pour venir en aide à tous les humains des régions du monde dans lesquelles, pour diverses raisons, ce programme ne serait pas applicable.
Mais si vraiment on revenait en masse à des formes de vie plus économes et mesurées !
Alors bien sûr pour en arriver à cela il faut aller à contresens de tout ce vers quoi la société de consommation nous incite et nous pousse !
Imaginez un instant ce que ce changement d'état d'esprit pourrait provoquer, parce que c'est bien en profondeur, dans le tréfonds de nos consciences, que se situe la mutation que cela sous tend.
Je ne vois pas d'autre voie possible, pour contrecarrer les excès et l'irresponsabilité du monde consumériste, opter pour un principe de simplification, dont chez nous en France Pierre Rabhi est emblématique, sans doute lui aussi pourrait citer Henri David Thoreau, que prend comme référence le Québécois Jean Cloutier, mais ni l'un ni l'autre ne sont les seuls à préconiser ce que ni l'un ni l'autre non plus ne veulent qualifier de décroissance, et pourtant !
De nombreux individus et de nombreuses expérimentations vont déjà dans cette direction parce que c'est la voix du bon sens, tout comme il devient de plus en plus évident que revenir à une nutrition plus saine résoudrait moult problèmes environnementaux et sanitaires, orientation qui encouragerait qui plus est et rendrait efficient le soutien à une agriculture de proximité et de taille réduite parce que c'est celle qui correspond à la qualité du travail et du résultat à laquelle nous sommes de plus en plus nombreux à aspirer.
Mais alors il n'y a rien ni d'archaïque, ni de rétrograde, ni d'utopique à prendre une telle direction !