Il ne fait pas bon découvrir que son sous-sol recèle des richesses, qu'elles soient fossiles, fissiles ou de minerais de toutes sortes, quand bien même cela est présenté et peut sembler être une bénédiction pour certains.
Au mieux cela permet à ces régions le temps de l'exploitation de récupérer quelques bénéfices, souvent des miettes, mais après quand les réserves exploitables ont été épuisées, faute, dans la majorité des cas, d'autres filières de développement, la dynamique industrielle s'éteint, et là c'est souvent l'effondrement. Si encore l'intégrité des territoires n'était pas dégradée, voir détériorée, quand ce n'est pas détruite !
Seulement ce n'est pas le cas, sauf que généralement cela ne ce sait pas, cela est caché, cela est occulté, nié, et ce n'est que trop tard que sont découvertes les conséquences néfastes et destructrices directes et indirectes.
Malédiction ? Non je ne crois pas en fait, affection structurelle, inclination organisationnelle plutôt, car après avoir en toute connaissance de causes et d'effets pendant la production, masqué autant que possible toutes les nuisances, les exploitants laissent ensuite les lieux en l'état, avec toutes les dégradations et les pollutions à l'abandon ou à la charge des territoires, qui, s'ils n'étaient pas sinistrés avant, contrairement à ce que prétendent ces sociétés industrielles, le sont après !
On imagine, à tort, que ces situations qualifiables de catastrophes, n'ont lieu qu'hors de nos frontières dans des pays lointains, nous sont donc étrangères et ne nous sont pas imputables, mais c'est une erreur dans certains cas, un mensonge dans d'autres. S'il est vrai que les plus terrible méfaits, à l'exemple de ce que nous décrit article à l'origine de mon billet du jour, qui décrit des faits inqualifiables, ont lieu dans d'autres pays, nous n'en portons pas moins une large part de responsabilité. Non seulement parce que des entreprises françaises en sont les acteurs, mais aussi parce que l'État français et sa politique énergétique en détermine la cause.
Paradoxalement ce sont des entreprises étrangères qui viennent commettre ces mêmes exactions camouflées sous des prétextes d'exploitations minières sur nos territoires, avec là aussi le soutien de l'État français. Les exemples métropolitains de Salsigne et de de la région d'Anduze dans les Cévennes, sont les vestiges d'un passé qui laisse des traces indélébiles, les nouveaux permis miniers accordées notamment en Bretagne, dans la creuse et ailleurs préfigurent les désastres de demain. En outre-mer le projet "Montagne d'or" en est une autre émanation, pas de malédiction non plus là, mais des malversations préméditées, et volontairement organisées.