Alors que l'enjeu du climat fait prendre des décisions autrement plus positives du côté de l'Afrique, du côté de l'Europe certains constats sont à l'inverse très préoccupants.
La financiarisation outrancière de toutes les richesses naturelles n'épargne pas les forêts et le monde sylvicole, à l'exemple des forêts boréales russes, le monde de la finance et celui des grosses sociétés mercantiles, n'ont qu'un objectif, "valoriser" selon leur critères avides, non pas la forêt, ses caractéristiques intrinsèques, ses bienfaits pour l'intérêt commun, mais dans le sens de ce qu'ils peuvent tirer comme profit.
La France qui se targue d'avoir une gestion durable de ses forêts, d'ailleurs controversée par la Cour des comptes, qui ne perd pas une occasion de démontrer que son seul point de vue est comptable, prend pourtant une position d'opposition à la volonté européenne de comptabilisation du carbone.
Un choix des décideurs gestionnaires de la forêt contradictoire avec tous les engagements environnementaux et écologistes, gestion durable qu'ils disaient !
L'ONF, très décriée, sous prétexte de "gérer" les forêts, les met en danger, ses orientations voulues par les politiques, tournées vers une exploitation de plus en plus intensive, n'a rien de durable, et surtout contrevient à tous les engagements pris, comme le dénonce FNE.
Une ignominie de plus !