Les enquêteurs anonymes resterons dans l'ombre, les peines des opposants culpabilisés seront doublées, entre-autres mesures de la nouvelle loi votée.
Policiers, gendarmes, douaniers, militaires, policiers municipaux, incorporent un cadre unique, celui du droit de dégainer, de tirer, en finir avec les paroles et les balles en l'air !
Après l'approbation du Sénat, c'est l'ensemble des droites, représentée par une quinzaine de députés, vive la démocratie représentative, qui vote un empilement des lois sécuritaires.
L'ordre des avocats, le Barreau de Paris et la Conférence des Bâtonniers se mobilisent contre ce "dérapages sécuritaire".
Avant donc la légitime défense, c'était ça, !
L'État aurait pu avoir une réponse proportionné face aux craintes exposées, pour certaines justifiées et légitimes des forces de l'ordres, dont l'expression de certaines de leurs revendications prend maintenant la même forme illégale que celles et ceux qu'elles affrontent dans les contestations étudiantes, syndicales, sociales et citoyennes, or la peur est mauvaise conseillère, et dans une précipitation irresponsable, il se rend coupable de lèse majesté envers la république et les populations, qui en vertu du principe démocratique, devraient être l'objet prioritaire de sa protection.
L'État a donc fait le choix de se protéger lui et son bras armé, le peuple, lui, devra supporter un nouveau coup asséné à sa liberté, celle que la constitution lui confère pourtant comme l'un de ses droits prioritaires inaliénables, il devra si résoudre, abdiquer, ou sortir enfin de sa torpeur complice.
La légitime défense existante était déjà une ouverture à des dérives possibles, certaines actualités, certains fait-divers, certains crimes, l'ont déjà démontré, alors cette escalade répressive laisse augurer des drames inconcevables dignes des pires régimes, ce choix la ne va pas être sans conséquences, et celles-ci vont en premier lieu élargir le gouffre qu'il y a déjà entre ce régime oligarchique, ploutocratique et autoritaire et celles et ceux qu'ils sont sensés représenter, défendre, et servir.