Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Refonte du «Code minier», on avance en terrain miné ! Gaz de schiste et projets miniers même combat.

Publié le 10 Janvier 2017 par Daniel JAGLINE djexreveur in conviction, Climat, consommation, croissance, CO2, commerce, Démocratie, Environnement, Energie, eau, GES, gaz de schiste, Information générale, intérêt général, Pollution, pétrole, principe de précaution, Questionnement Fondamental, réchauffement climatique, santé, transition sociétale, transition énergétique

Les arguments de refonte du code minier étaient environnementaux et démocratiques, les tentatives de réécritures successives (celle-ci étant la dernière abandonnée) invalident le premier et falsifient le second. 

A quoi s'attendre quand les projets sont orchestrés par les sbires du milieu minier ?

Si le thème des gaz de schiste à provoqué une large réaction, une mobilisation efficace et une forte médiatisation, à cause de la fracturation hydraulique, qui doit-on le rappeler n'est qu'une "méthode" d'exploitation, la relance des projets miniers, elle, ne suscite pas les mêmes protestations, en effet si ce n'était des citoyens locaux qui montaient au créneau, l'opposition serait quasi inexistante.

Les conséquences de l'exploitation minière, bien que pourtant conséquentes et gravissimes, n'ont jamais et ne bénéficient pas des mêmes révélations, sans doute parce qu'au delà de leurs réelles séquelles, les mines ont fait parti du paysage industriel de la France qui en a tiré un immense profit, et que gâcher cette image et ce souvenir, serait accepter de reconnaître que les avantages anciens en terme d'emploi notamment, masquent mal les inconvénients actuels en terme environnementaux et sanitaires.

La relance minière est en branle en France, dans un silence assourdissant qu'essaient de rompre quelques associations nées de luttes localisées sur plusieurs territoires Français, luttes peu relayées, et encore moins médiatisées, les frondeurs, dont je fais parti, du gaz de schistes vont-ils une nouvelle fois servir de détonateur et de révélateurs ?

J'ai participé de loin, car le territoire Breton est épargné, et soutenu l'opposition à l'exploitation des huiles et gaz de schiste, plus largement des gaz non conventionnels. Ce combat a pris pour cible privilégiée la fracturation hydraulique, depuis interdite, sans que l'exploitation elle-même ne soit remise en cause, pour peu qu'un industriel décide qu'une autre méthode puisse la remplacer, fussent-elle un peu moins efficiente. Je suis aux premières loges et au front par contre au sujet de la relance minière, partout en France et en Bretagne en particulier, car là je suis habitant d'un des territoires visés

Si pour le béotien le lien entre les deux causes n'est sans doute pas évident, il est pourtant basique et essentiel, puisqu'il touche aux règles fondamentales qui encadrent et légifèrent à leurs sujets.

Règles qu'établi le "Code minier", celui ci étant depuis fort longtemps un "Code" à part, et qui s'est vu confirmée sa distinction et son indépendance, lui réaffirmant ainsi sa non intégration dans le cadre des nouvelles dispositions environnementales.

Ce "Code minier" doit donc évoluer, sauf qu'en terme d'évolution, le résultat tournerait plutôt à la dévaluation et à la régression. Plusieurs propositions de réécritures ont déjà été rejetées, toutes pour les mêmes raisons, insuffisances en terme de protection réelle de l'environnement, déficience en terme de consultation et de capacité donnée aux citoyens d'interagir. La nouvelle mouture ne déroge pas à ces carences, au contraire, elle serait même plutôt pire que les précédentes, puisque tel que je le comprends, plutôt que de mettre un cadre contestable en de nombreux points, elle les omet ou les supprime.

Alors que les émissions de méthane décollent, elles qui sont très directement conséquentes, entre-autres, de l'exploitation des gaz conventionnels et non-conventionnels, et bien évidemment liées tout aussi directement à l'utilisation, que l'on cherche à faire perdurer, de toutes les exploitations pétrolières et gazières et leurs cortèges d'applications industrielles, que font nos dirigeants, favoriser les industriels !

S'il n'est pas contestable que le "Code minier" doit être corrigé, voir remanier fondamentalement, la tendance idéologique que l'on veux donner à cette réorientation est totalement inacceptable, je ne saurais trop vous encourager à chercher à y comprendre quelque chose, car même s'il ne s'agit que d'un avis, qu'il vous sera possible de donner, si nous étions extrêmement nombreux à faire part de nos réticences, et de nos réprobations, cela aurait, sait-on jamais, un certain poids.

Cela aurait à minima l'utilité de révéler, une fois de plus, leur duplicité, la priorisation de l'avantage accordé aux secteurs industriels et la relégation de la protection des populations au rang de préoccupation subordonnée aux intérêts des entreprises, et de leurs sécurisations.

Commenter cet article