De l'importance de relocaliser ses consommations, de leur redonner un caractère saisonnier.
Les échanges internationaux nous ont permis de découvrir des produits, des mets, des goûts d'ailleurs. Ce qui semble être un bienfait s'avère cacher des incidences d'une gravité inattendue.
Je sais que dire cela maintenant que nous y avons goûté paraîtra rétrograde, et j'en déplore moi aussi les conséquences, mais les excès tant géographiques que chronologiques de nos envies de saveurs exotiques ou décalées dans la saison entraînent des conséquences destructrices, c'est un fait, un constat sans appel.
Nous sommes donc face à un choix simple, en faire fi et comme si de rien n'était, niant ainsi les séquelles, privilégier nos envies dénaturées, ou en accepter l'augure, et renoncer à certains produits, mets et goûts d'ailleurs, sauf à savoir et pouvoir les produire, si ce n'est sois même en tout cas chez nous, ce qui dans la majorité des cas, au moins pour des végétaux est impossible, ou alors dans des conditions supra-naturelles et très coûteuses tant en valeurs qu'en énergie !