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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Priorisation de la sauvegarde de l'énergie nucléaire, coûte que coûte, vaille que vaille, et à nos risques et périls !

Publié le 19 Janvier 2017 par Daniel JAGLINE djexreveur in conviction, Climat, consommation, croissance, CO2, Environnement, Energie, GES, Information générale, intérêt général, Nucléaire, Pollution, Questionnement Fondamental, réchauffement climatique, santé, transition sociétale, transition énergétique

Au nom du principe de décarbonisation de la production d'énergie, la volonté de réduction de la part du nucléaire vacille. À-t-elle même jamais existé vraiment, ça nous ne le saurons jamais ?

Si mon objectif du jour est de m'en prendre au choix inavoué qui se précise pourtant de plus en plus de remettre en cause les engagements de réduction de la part du nucléaire à 50% de la production d'énergie électrique, je vais pourtant commencé par une aparté au sujet de l'éolien, parce que quelque chose me turlupine vraiment !

Un mini champ d'éolienne de 6 unités s'est élevé courant de l'année dernière à environ 5 kms à vol d'oiseau de mon domicile, et je regrette de ne pas les apercevoir de chez moi, il me faudrait faire quelques kms chaque jour pour constater de leur fonctionnement ou pas, pourquoi vous direz vous sans doute ? Eh bien parce que ces kilomètres je les ai fais hier et aujourd'hui, non pas spécialement dans ce but, mais pour d'autres besoins, et qu'ais-je vu, des pales inertes, tristement inertes, inexplicablement inertes ! Comment dans un moment pareil alors qu'on nous fait craindre une pénurie de production d'électricité par ces temps de grand froid, les éoliennes pourraient être mise à l'arrêt ? Manque de vent ? Je n'y crois pas, maintenance ? Les 6 ensembles, les techniciens seraient de fieffé incompétents ! Alors quoi !

J'ai lu quelque part il y a quelques temps que la production des éoliennes était parfois ralentie, voir stoppée volontairement, pour garder sa priorité à la production nucléaire, je n'y ai pas cru vraiment, je commence sérieusement à me demander si ce n'est pas effectivement un choix ! Si c'est le cas, j'aimerais comprendre. Si donc quelqu'un à des infos ou des pistes d'infos à ce sujet, je les accepte volontiers, car malgré mon souhait de voir se développer les énergies renouvelables, et connaissant maintenant un peu mieux les réticences des populations, et la réalité de certaines nuisances, je veux en comprendre les réels conséquences et incidences.

Revenons au nucléaire lui même, malgré une forme d'inadaptation de la production d'énergie électrique nucléaire par temps de grand froid, inadaptation toute aussi vérifiable par période de grande chaleur et de grande sécherresse, malgré l'état de certains réacteurs et de certaines centrales qui ont dû bénéficier de "dérogation" de l'ASN qui juge portant la situation préoccupante, pour redémarrer malgré des défaillances connues et potentiellement gravissimes, je ne m'étalerais pas sur celles ci elles ont été largement médiatisées. Malgré donc des risques sous estimés, mais incontestables, le Conseil d'État à validé le bien fondé juridique de ces redémarrages en réponse à un recours déposé par l'Observatoire du nucléaire.

La question fondamentale qui se pose donc maintenant pourrait bien être la suivante, qui va décider de la transition énergétique française, EDF, le futur gouvernement, ou l'AIE et sa vision nucléarisée du futur énergétique mondial ?

 

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I
Je pense que le problème de la transition énergétique est qu' elle nécessite de lourds investissements. Les États sous l emprise de la dette et moins interventionnistes ne supportent pas l effort nécessaire. Les grandes entreprises n investissent plus qu' à court terme pour de l ultra rentable. Donc, pris dans l urgence de faire de l argent pour ne pas perdre le pouvoir, on n avance pas. Vos éoliennes ont elles jamais marché? C est peut-être l acheminement de l électricité qui pose problème
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D
Cette notion de monde fini est effectivement incorrecte, le monde vie et continu de se renouveler, de s'adapter aussi mais à un rythme qui n'est en aucune manière en adéquation avec celle de l'action anthropocène.<br /> Il nous faut donc ralentir, voir stopper pour un bon nombre de choses.
I
Pour moi le monde n est pas fini mais en renouvellement perpétuel même si nous allons trop vite à utiliser ses ressources
D
Oui je les ai vu en fonctionnement à de nombreuses reprises, et d'ailleurs cela m'a permis de constater que certains se plaignent de problèmes de bruits, ce qui confirme ce que j'ai pu entendre moi même ayant travaillé proche d'un champ d'éolienne quelques temps, cette conséquence est donc indéniable, et je comprends que pour les riverains ce soit difficile à accepter.<br /> Je rejoins votre analyse, la nécessité cour-termiste de profit immédiat est un empêchement à l'action de la part de nombreux acteurs industriels investis dans les solutions fossiles ou fissiles, seule une pression citoyenne d'une ampleur jusque là encore inconnu pourrait les obliger à changer leurs logiciels, mais cette même pression doit s'exercer aussi sur les politiques, afin qu'ils légifèrent dans le sens de l'accompagnement de cette transition impérieuse.<br /> Je suis de ceux qui considèrent que le prétendu développement durable est tout aussi dangereux que le développement d'avant, peut-être même plus encore car il valide l'idée d'un développement, d'une croissance continue, infinie, dans un monde fini que l'on a déjà pillé outre mesure, la priorité des priorité est donc de réduire nos besoins énergétiques et nos consommations de toutes sortes.