Au nom du principe de décarbonisation de la production d'énergie, la volonté de réduction de la part du nucléaire vacille. À-t-elle même jamais existé vraiment, ça nous ne le saurons jamais ?
Si mon objectif du jour est de m'en prendre au choix inavoué qui se précise pourtant de plus en plus de remettre en cause les engagements de réduction de la part du nucléaire à 50% de la production d'énergie électrique, je vais pourtant commencé par une aparté au sujet de l'éolien, parce que quelque chose me turlupine vraiment !
Un mini champ d'éolienne de 6 unités s'est élevé courant de l'année dernière à environ 5 kms à vol d'oiseau de mon domicile, et je regrette de ne pas les apercevoir de chez moi, il me faudrait faire quelques kms chaque jour pour constater de leur fonctionnement ou pas, pourquoi vous direz vous sans doute ? Eh bien parce que ces kilomètres je les ai fais hier et aujourd'hui, non pas spécialement dans ce but, mais pour d'autres besoins, et qu'ais-je vu, des pales inertes, tristement inertes, inexplicablement inertes ! Comment dans un moment pareil alors qu'on nous fait craindre une pénurie de production d'électricité par ces temps de grand froid, les éoliennes pourraient être mise à l'arrêt ? Manque de vent ? Je n'y crois pas, maintenance ? Les 6 ensembles, les techniciens seraient de fieffé incompétents ! Alors quoi !
J'ai lu quelque part il y a quelques temps que la production des éoliennes était parfois ralentie, voir stoppée volontairement, pour garder sa priorité à la production nucléaire, je n'y ai pas cru vraiment, je commence sérieusement à me demander si ce n'est pas effectivement un choix ! Si c'est le cas, j'aimerais comprendre. Si donc quelqu'un à des infos ou des pistes d'infos à ce sujet, je les accepte volontiers, car malgré mon souhait de voir se développer les énergies renouvelables, et connaissant maintenant un peu mieux les réticences des populations, et la réalité de certaines nuisances, je veux en comprendre les réels conséquences et incidences.
Revenons au nucléaire lui même, malgré une forme d'inadaptation de la production d'énergie électrique nucléaire par temps de grand froid, inadaptation toute aussi vérifiable par période de grande chaleur et de grande sécherresse, malgré l'état de certains réacteurs et de certaines centrales qui ont dû bénéficier de "dérogation" de l'ASN qui juge portant la situation préoccupante, pour redémarrer malgré des défaillances connues et potentiellement gravissimes, je ne m'étalerais pas sur celles ci elles ont été largement médiatisées. Malgré donc des risques sous estimés, mais incontestables, le Conseil d'État à validé le bien fondé juridique de ces redémarrages en réponse à un recours déposé par l'Observatoire du nucléaire.
La question fondamentale qui se pose donc maintenant pourrait bien être la suivante, qui va décider de la transition énergétique française, EDF, le futur gouvernement, ou l'AIE et sa vision nucléarisée du futur énergétique mondial ?