Je n'ai pas pour habitude de traiter le même sujet 2 jours consécutifs, mais une fois n'est pas coutume, à l'approche d'hier que viennent étayer des experts, je ne peux que compléter la question posée à l'éclairage de la décision favorable prise par le "Conseil administratif" d'EDF concernant l'offre du gouvernement de monnayer l'arrêt de la centrale de Fessenheim.
Les chiffres divergents , qu'avaient bien anticipé certains observateurs, de la tractation augmentent encore au dire donc de l'auteur de l'article, mais ils sont à nouveau différents d'une source à l'autre, ce n'est pas là pour aujourd'hui ce sur quoi je veux mettre l'accent, mais sur la forme de manœuvre d'extorsion opérée par l'opérateur énergétique qui suspend sa décision finale, qui n'est donc pas entérinée loin de là, à trois conditions toutes déloyales, un chantage en bonne et due forme.
Conditionner la fermeture de Fessenheim à la mise en production de l'EPR de Flamanville contreviens à tous les derniers engagements gouvernementaux.
Mais avant même de conditionner ces choix à l'obtention d'accords qui ne relèvent même pas des compétences directes de l'État français, il y a un point qui me scandalise, et qui devrait ouvrir les yeux sur un des autres mensonges de la filière nucléaire qui devrait susciter une levée de bouclier à mon sens, si j'interprète bien la situation.
L'indemnisation d'EDF proposée, comporterait une part fixe de 490 millions sur le minimum de 500 évoqué, part fixe en vue de couvrir les dépenses de reconversion du personnel d'une part, ce qui, bien que questionable est plutôt une option recevable, et d'autre part le démantèlement....Le d é m a n t è l e m e n t...!!! Est-ce à dire que celui ci n'a pas été provisionné ?
EDF qui par ailleurs peaufine une communication verdissante mais trompeuse à souhait, avouerait-il donc, ou révélerait-il d'une maladresse que le provisionnement prévu normalement dans la loi et les règles de base de la production nucléaire n'a pas été effectué, ou à tout le moins pas suffisamment ?
À moins que je ne fasse là une interprétation confuse et erronée, j'imagine que d'autres que moi se questionnent également, nous verrons si je me fourvoie.
Le nouveau scénario "Négawatt" est arrivé, il faut une dose d'espoir que je n'ai pas pour lui donner la moindre chance d'émerger vraiment et ce ne sont pas non plus les orientations prisent de l'autre côté de l'Atlantique qui vont me rassurer.
Il reste si peu de temps pour prendre des décisions radicales et urgentes, une direction facile et souhaitée par l'ancienne vision suicidaire que prônent encore les énergéticiens et les industriels du monde de la croissance infinie, et l'autre complexe et mêlée d'inconnues et de paris plus ou moins fous, mais n'est-ce que pas ce type de chemin qu'on empruntés nos ancêtres, qui eux aussi ont avancé dans l'inconnu ?
Certes proposer de reproduire les incertitudes d'un cheminement qui nous a conduit aux impasses où nous en sommes est osé, mais nous avons l'expérience des erreurs commissent pour nous apporter un éclairage complémentaire que n'avaient pas nos aïeux, des connaissances technologiques et scientifiques qu'ils n'avaient pas non plus, ils pensaient bien faire, ils voulaient bien faire, je suis même certains que nombres des inventeurs et décideurs d'antan, s'il voyaient ce que nous avons fait de leurs découvertes, tenteraient d'en réorienter les effets.