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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Voler au secours des abeilles, l'objectif aux divers angles d'attaques dévoile les buts ultimes des prétendants. Sauver les abeilles ou l'industrie?

Publié le 30 Novembre 2016 par Daniel JAGLINE djexreveur in Agriculture, Alimentation mondiale, abeilles, Biodiversité, conviction, consommation, Environnement, Information générale, intérêt général, nourriture, OGM, Questionnement Fondamental, richesse, sécurité alimentaire, santé, transition sociétale

Bien que je me disperse pas mal, certains thèmes sont abordés de manière quasi récurrente sur ce blog, parmi les sujets qui reviennent assez couramment, celui des abeilles et qui dans mon esprit inclus souvent les pollinisateurs en général, mais dans cette famille il faut reconnaître que ce qui touche le cas des abeilles dites domestiques, est bien particulier et n'implique pas dans la même mesure certains autres pollinisateurs.

Parmi les citations plus ou moins connues que je garde en référence car elles correspondent à des affirmations ou des propositions qui me semblent justes et inspirées, il en est une qui peut parfaitement résumer l'essentiel de ce qui me fait porter un regard persistant sur l'évolution de l'histoire contemporaine de nos abeilles, et du sort qu'on leurs réserve! 

 

« Ce qui compte dans la sauvegarde des condors et de leurs congénères, ce n'est pas tant que nous avons besoin des condors, mais que nous avons besoin des qualités humaines nécessaires pour les sauver. Ce sont précisément celles-là mêmes qu'il nous faut pour nous sauver nous-mêmes. »

Ian Mac Milan

Cette assertion a valeur encore plus profonde concernant les condors, dans la mesure où, je vous l'accorde, leur disparition ne comporterait pas le même caractère de gravité que celui qu'engendrerait le cas des abeilles, néanmoins, elle traduit avec beaucoup de pertinence, la démonstration de l'essentielle rapport qui relie l'humain et la nature source de vie, et le lien qui devrait les unir.

Si, laisser périr le dernier des condors ou de quelque espèce que ce soit, qui semble peu nécessaire à certains, laisse souvent assez indifférents de nombreux acteurs économiques ou décisionnaires des temps modernes, y compris les citoyens, voir disparaître les abeilles semble pour la plupart inconcevable et pour cause, elles sont un maillon fondamental dans la chaîne de la biodiversité basique en temps que pollinisateur vital.

Si l'affirmation  couramment usitée et peut-être faussement attribuée à "Albert Einstein " : "Si l'abeille disparaît de la surface du globe, l'humanité n'aurait plus que quatre années à vivre" peut-être minorée, elle n'en demeure pas moins la traduction d'une nécessité primordiale pour la production alimentaire mondiale.

Il est donc inimaginable d'envisager laisser les abeilles continuer de dépérir et disparaître à la vitesse à laquelle elles diminuent actuellement, tout le monde s'accorde à penser qu'il faut sauver ces pollinisateurs du dangereux déclin que l'on constate. Pour certain l'intention prioritaire est économique, et peut même espérer de cette hécatombe tirer profit, de diverses manières. 

L'augmentation ou la prétendue amélioration par manipulation génétique, est la piste privilégiée par l'industrie de la manipulation génétique, on se demande bien pourquoi, c'est vrai on se demande bien pourquoi n'est-ce pas!

C'est peu dire que certains industriels sont d'une hypocrisie incroyable en annonçant vouloir se porter au secours de pollinisateurs qu'il participent étroitement à décimer par leurs activités fondamentales, quand d'autres tirent une autre ficelle manipulatrice, faire porter au consommateur, la responsabilité de remédier à leurs irresponsabilités.

Rien ne les arrête, toutes les manoeuvres trouvent grâce à leurs yeux, pourvu que cela leur permet de continuer à poursuivre voir amplifier leurs mercantiles et néfastes desseins de profits à tous prix, et au mépris de tout. Mais l'échec possible de la sauvegarde ne les laisse pas sans solutions, car rien ne se perd n'est-ce pas tout se transforme, et si ce n'est pas en abeille GM ou en robot, pourquoi pas en drone pollinisateur, non je ne trouve pas ça drone!

Heureusement de l'autre côté du miroir, dans une autre vision du monde, il est des humains qui prennent d'autres pistes de recherches, et mettent eux l'accent sur l'abeille elle même et l'auscultent afin de faire un diagnostique sanitaire réparateur. Seulement malgré l'intention, dont on peut penser qu'elle est saine et à encourager, revient une question déjà posée et abordée il y a peu sur ce blog, le mieux n'est-il pas de laisser les abeilles se sauver elles-mêmes?

Ce n'est pas autre chose que ce que préconisent aussi de nombreux autres apiculteurs, ou  experts, ou chercheurs, qu'ils soient conventionnels ou marginaux, bien plus largement qu'il n'y parait d'ailleurs, et surtout de nombreux autres pratiquants ou spécialistes contraint d'en reconnaître la lucidité, nombreux seraient donc ceux qui l'admettent, devant souscrire comme à contre-coeur à une hypothèse qui s'impose aux esprits ouverts à l'observation clairvoyante.

Voler au secours des abeilles, l'objectif aux divers angles d'attaques dévoile les buts ultimes des prétendants. Sauver les abeilles ou l'industrie?
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