Il y a des thèmes qui mériteraient qu'on les rabâche, et qu'on les rabâche encore et encore, et puis qu'on recommence, ainsi sans cesse, jusqu'à ce qu'enfin certaines vérités finissent par ne plus être ainsi faussées, altérées, et qu'elles ne puissent plus servir à tromper le commun des mortels qui s'y laisse prendre sans chercher à y voir vraiment clair, pour de tristes raisons qui me dépassent et me navrent, mais qui peuvent changer.
Parmi ces thèmes celui de l'apport des migrants devrait-être l'un des plus récurrent, mais ce qui est en fait récurrent c'est qu'on le transforme en coût et en pression négative, alors que tout prouve le contraire.
Si les migrants devraient retenir notre attention et être vus différemment, les "pauvres" aussi subissent les malformations du regard qu'on veux nous faire porter sur eux.
On dit que lorsqu'il y a crime, la première question à se poser est de savoir à qui profite ce crime, alors à qui peut bien profiter ce crime de tromperie sur la véritable situation de la pauvreté et des affres qui en découlent, et qui sont dommageables non pas au reste de la société, comme cherchent à le prétendre certains, mais bien à celles et ceux qui subissent cette pauvreté.
J'ai donc évoqué ce thème très récemment, mais j'y reviens donc, parce qu'il le faut, parce qu'il n'est pas possible de laisser dire autant de contre-vérités, sans réagir, non les pauvres n'appauvrissent pas notre société, ce qui l'appauvrit c'est de laisser perdurer cette situation de pauvreté. Les taux de l'étau de la pauvreté ne cessent d'augmenter, ancien ou nouveaux indicateurs se resserrent pour exercer la même pression sur celles et ceux qui sont pris dans ses mâchoires.