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Mon quotidien va être ponctué et chamboulé, dans les semaines, mois et peut-être années qui viennent parce qu'un projet minier attend de se voir autoriser, par le ministère de l'économie au profit d'une société industrielle Variscan, qui pourrait si les choses adviennent, ce qui est quasi certain, transformer radicalement la vie de tout un secteur géographique incluant 17 communes. Cette demande de permis d'exploration préparant l'exploitation minière qui va la suivre presque inévitablement, n'est qu'une parmi des dizaines d'autres en Bretagne particulièrement, mais pas que !
L'étendue des dangers que recèle une telle éventualité, m'oblige à m'inscrire dans le mouvement naissant d'opposition à ce projet, l'association "DesTerresMINEes35" sera donc l'un des mes investissements prioritaires.
Pourquoi s'opposer à la réouverture ou à l'ouverture de mines ?
Il y a à mon sens deux axes majeurs, l'un et l'autres conditionnés par la vision du monde productiviste et consumériste qu'on nous impose, et dans laquelle nous sommes partie prenante et agissante. C'est donc d'abord et avant tout cette vision qu'il faut questionner, je considère que toutes nos orientations devraient donc être soumises à un préalable, réduire drastiquement nos besoins donc nos consommations. Le premier axe est environnemental et écologique, les dégradations et pollutions induites sont indéniables et pour certaines irrémédiables. Le second est économiques, la raréfaction des ressources minières oblige à toujours plus d'exploitations, qui de fait augmente plus encore les incidences écologiques, le cercle vicieux par excellence !
La priorité des priorités est donc de tout faire pour réduire nos consommations, cela passe en parallèle par une détermination forte à conduire les industriels à concevoir des produits qui durent, qui soient réparables et recyclable, et cela est de notre ressort et de notre responsabilité.
Mais ce jour, ce n'est pas tant l'aspect exploitation minière que je veux aborder, mais ce qui au contraire pourrait aider à la réduire, la récupération et le recyclage. Si de vrais avancées sont notables en termes de récupération des déchets électriques et électroniques, dit D3E, leurs traitements et recyclages sont eux encore très mal encadrés, organisés, et réalisés.
Une fois de plus la France est même à la traîne à ce sujets, c'est désespérant, car ce n'est pas nouveau, et cela perdure. Ce n'est pas propre à la France malheureusement, la situation globale est même catastrophique, là non plus ce n'est pas une découverte, de nombreuses alertes sont lancées concernant notamment tous les trafics que cela permet, les constats sont terribles, et si dans ce que j'avais pu constater de la situation lors du billet précédant, l'Afrique et la Chine semblait les plus touchées, c'est aussi l'Inde qui est maintenant la proie des filières souvent illégales d'expéditions de nos sois-disant "déchets" qui sont en fait de vrais mines d'or, de vrais potentielles ressources de minerais divers, tous plus précieux les uns que les autres, et sources d'exploitation des humains, dans des conditions inacceptables.
Ces filières de recyclage propres c'est chez nous qu'il faut les mettre en place et donc d'abord cesser de nous débarrasser de nos D3E, afin de les gérer nous même, laissons en terre le peu qu'il reste et réutilisons ce que nous avons déjà extrait et qui peut nous servir à nouveau, des méthodes existent, des techniques sont efficaces, alors employons les.