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Si cela n'est peut-être pas toujours bien formulé ou sous-tendu dans ce que je peux écrire, avec mes modestes moyens, mes références limitées, ma faible culture, et mon seul esprit d'analyse critique d'humain lambda, je pose et me pose plus de questions que je ne propose ou défini de réponses.
je vous concède qu'il m'arrive d'affirmer, de manière même péremptoire parfois, il y a effectivement des postulats constants dans l'orientation de mes analyses, dans le regard que je porte sur les choses, des choix déterminés et farouchement défendus qu'en à la vision du monde que m'impose ce que j'en ressens, mais je m'efforce, et ne peux de toute manière m'empêcher de garder toujours une certaines réserves, même si je ne les fais pas apparaître toujours, mes doutes que j'exprime tout de même souvent ne méritent pas toujours d'être décrit.
Sauf qu'il y a des questions dont l'étal des réponses possibles, ne peut pas être gardé sous le manteau indéfiniment, et il en est une d'importance majeure qui ne supporte pas d'être évincée sans dates !
Ce peut-il qu'il y ai un choix déterminé, une volonté orchestrée, de la part d'un plus ou moins vaste réseau de décideurs, plus ou moins bien connus et identifiés, qui délibérément, orienteraient les grands choix et grandes décisions dans un but préféré, un grand complot ?
Je ne vais pas tenter de répondre à cette question véritablement parce que pour moi même le doute est bien présent, une réponse à ce questionnement revêt pourtant un caractère essentiel, puisque de la réponse établie, se profile des formes de résistances tout à fait différentes, selon que l'état intentionnel et orchestré soit définitivement prouvé, ou qu'au contraire les conséquences ne relèveraient que d'enchaînement non prémédités mais en forme de dégâts collatéraux, les attitudes d'oppositions ne supposent plus du tout les mêmes formes de comportement !
Malgré le dénigrement, la puissance mise en oeuvre de manière qui me semble parfois même justement suspecte, tant elle développe de violentes accusations d'irresponsabilité, la question mérite de ne pas être écartée sans autre forme de procès que l'arbitraire déni tant répandu, n'y-t-il pas des faits suspects, des constats bien étranges, qui mériteraient qu'on en approfondisse les fondamentaux tenants et aboutissants ?
Qu'est-ce donc que le complotisme, ou le conspirationnisme, la définition : « Opinion selon laquelle l'explication d'un phénomène social consiste en la découverte des hommes ou des groupes qui ont intérêt à ce qu'un phénomène se produise (parfois il s'agit d'un intérêt caché qui doit être révélé au préalable) et qui ont planifié et conspiré pour qu'il se produise » de Karl Popper correspondant assez bien à l'idée globale que je m'en fais, mais pour bien expliciter, ma propre approche du questionnement, je doute vraiment d'une possible "Théorie du complot" globale, qui, si elle me semble concevable en terme d'intention, me semble par contre difficilement défendable en terme de mise application mondiale. Je pense d'ailleurs que la diversité des politiques menées en atteste, mais ce que je questionne par contre, c'est la négation totale de telles manigances et machinations à des échelles plus réduites, que l'on pourrait alors soupçonner aussi d'être le fruit de certaine décentralisation d'intentions plus globales.
Lorsque l'on s'intéresse à ce qui peut-être par exemple à l'origine des négociations des traités de libre échanges comme le CETA, le TAFTA, et tous ces autres développement internationaux de négociations, que constatons nous, si ce n'est l'intention originelle d'un groupe d'intérêt privés minoritaires, qui en catimini, tire toutes les ficelles et manœuvre dans toutes les instances décisionnelles, n'est-il pas alors envisageable d'y voir une forme de complot ?
Deux articles récents m'ont interpellés et (r)amené à ce questionnement, le premier concerne la pollution atmosphérique, dont les atteintes sanitaires sont parfaitement connues et documentées, le second touche à la question des retombées nucléaires suites aux premières catastrophes déjà vécues, en attendant les prochaines probablement inévitables à venir, ces deux exemples, n'étant en rien exhaustif de tous les cas de questionnement légitimes.
N'y-a-t-il pas chaque fois des intérêts sous-jacent, de minorités qui en toute connaissance de causes et d'effets, ourdissent l'inflexion des prises de décisions législatives, malgré les incidences et conséquences connues ?
Comment qualifier cela si ce n'est l'expression de formes de complots réfléchies, reste à en définir les intentions réelles, s'agit-il seulement de tirer un profit économique et de pouvoir courtermiste sans autres intentionnalités inavouables, ou pas ?
Une fois cette question posée, à laquelle je rappelle, mon intention n'est pas de répondre, arrive le constat des conséquences, et, quelles soient intentionnelles ou fortuites, elle n'en sont pas moins dramatiques, la santé des populations est gravement atteinte, générant à minima des réductions d'espérance de vie et des maladies guérissables, mais au pire la mort ou des altérations de la santé définitives et plus ou moins handicapantes, sans omettre également toutes les autres formes de conséquences, pauvreté, asservissement, etc etc.
Ces conséquences sont parfaitement connues, ne pas les contrer, ne pas les combattre, relèverait de quel type d'intention ?
Les dirigeants et décisionnaires, sont parfaitement informés, ils ont en tout cas, tous les moyens pour s'informer, force est de constater, que malgré donc cette pleine connaissance des effets de leurs prises de décisions, ils les prennent, de quel type d'intentions relèvent donc ces choix ? S'agit-il là aussi de seules visions courtermistes à but électoral de croissance économique, ou de collusions avec des intérêts cachés beaucoup plus sombres encore ?
Sont-ils aveuglés ou déterminés à risquer coûte que coûte la défense d'intérêts minoritaires ?
Sont-ils inconscients ou bras armés de buts précis privés et délibérément ou accessoirement mortifères ?
Nombreux sont celles et ceux qui souhaiteraient qu'on ne soulève pas ces questions, sous prétexte qu'elles seraient nulles et non avenues, je n'en suis pas persuadé, et je ne m'en cache plus, parce que de la détermination des réponses apportées, dépend les contres que l'on pourra développer pour s'y opposer.