Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Vices et vertu de la nouvelle loi anti-gaspillage alimentaire.

Publié le 25 Août 2016 par Daniel JAGLINE djexreveur in consommation, intérêt général, Information générale, pauvreté, Questionnement Fondamental, Social, transition sociétale

Vices et vertu de la nouvelle loi anti-gaspillage alimentaire.

Il est des thèmes comme celui là pour lesquels si l'on y regarde pas de trop près, on peut se faire une opinion quelque peu déformée, et de fait erronée, c'était d'ailleurs mon cas avant d'essayer de mieux comprendre de quoi il retourne vraiment à la lecture de ce billet de blog, assez mordant !

j'avais bien lu ça et là quelques critiques, mais je m'étais dit que parfois on va trop loin, et on attend de grandes révolutions immédiates, refusant d'admettre que de vrai petits pas permettent tout de même d'avancer, mais c'était avant de comprendre vraiment que s'attaquer à seulement 5% du problème, laissait encore véritablement inchangée le fond du problème. Et si ce n'était encore que ça !

Une nouvelle leçon vient de m'être donnée, comme quoi on a beau savoir et admettre certaines choses comme ne pas se ranger à certaines opinions sans avoir sois même fais ses propres recherches et ses propres analyses, aussi inexpertes qu'elles puissent-être, on peut tout de même se faire embarquer et adhérer à des thèses finalement bien trompeuses.

La loi anti-gaspillage présentée comme une révolution ne rend-elle pas finalement un vrai service à la grande distribution qui a pu ainsi redorer son image auprès du grand public, mais pour le reste, et en premier lieu tous ces plus petits magasins de moins de 400m² qu'apporte-elle, et que retranche-elle ?

Et puis Il y a un point abordé par ce blogueur, totalement occulté par les médias, mais pourtant extrêmement important, quid des délaissés de tout système y compris de celui des circuits officiellement reconnues, et avalisés par le légalisme ambiant ?

Ils s’appellent entre autre "les gars pilleurs", faisant partie de ces "tribus de la recup", à l'image de nombreux groupes qui un peu partout sortent des codes et surtout d'une forme de légalité encore absconse et que l'on a totalement ignoré. Ils sont pourtant le maillon manquant dans cette chaîne de la solidarité nécessaire, qui ne s'adresse et n'englobe qu'une partie des nécessiteux, excluant tout un tas d'autres pans de laissés pour compte. Eux posent d'autres constats, parmi ceux-ci, l'un soulève par exemple une curieuse question, s'agit-il bien de dons fait à des "associations caritatives habilités", pour prendre les termes de la loi ? Si l'on en croit les dires, de commentateurs, (information que je n'ai pu vérifier, à prendre donc avec une certaine réserve) une défiscalisation des denrées transmissent aux associations répondants aux critères officiels, permettrait même des économies aux surfaces supérieures à 400m².

En tout état de cause, cette loi n'est bien finalement qu'un tout petit pas, laissant sans réponse et sans actions la majeure partie de la problématique gaspillage alimentaire, dont plus de la moitié, à lieu dans nos cuisines !

S'imaginer donc que cette loi est une avancée primordiale confine donc à l'absurdité, c'est pourtant dans cette posture que l'on nous entraîne en la présentant comme révolutionnaire, alors qu'elle n'agit qu'à la marge.

Elle ne change rien au paradigme de surconsommation, déstabilise les associations, celles qui prennent directement part à ce mécanisme en les surchargeant, et les autres en les déclassant encore plus, elle pourrait même avoir un effet rebond sur les consommateurs, qui se verraient ainsi en quelque sorte déchargés d'une partie de leur responsabilité et de leurs propres manquements, et surtout elle laisse dans l'illégalité toutes les autres actions.

Commenter cet article