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Le réchauffement climatique ne cesse de monter crescendo, les données sont alarmantes, nous en sommes au 8èm mois consécutif battant les records de chaleur, et pourtant le pire n'a peut-être même pas été envisagé !
Si on ne peut pas encore prétendre, bien au contraire, que toutes les formes d'actions ont été clairement dessinées pour contrer cette montée irrémédiable de la T° globale, de très nombreuses formes d'alertes ont été tentées, des plus anecdotiques aux plus internationalement plébiscitées, comme la COP 21 dont on ne saurait trop dire maintenant qu'elle n'aura été qu'un rendez-vous manqué de plus contrairement à la prétention des grandes annonces faites, dont tous les véritables calendriers d'échéances d'actions sont portés aux prochaines décennies, alors que qu'il aurait fallu commencer à agir non seulement immédiatement mais depuis des dizaines d'années déjà !
Outre les catastrophes météorologiques, l'augmentation des phénomènes destructeurs et la violence ascendante de ceux ci, toute la biodiversité en pâti déjà, les rendements agricoles, qui dans certains cas et pour quelques temps trompeurs vont augmenter quelque-peu dans de rares régions du globe, vont baisser de manière globale. Et là encore le pire n'a peut-être pas encore été vraiment appréhendé !
C'est du côté du pôle Arctique notamment que tout pourrait bien se jouer, plus encore que dans n'importe quelle autre partie de la planète, et pour un type de GES qui n'est pas celui sur lequel on focalise, en effet les déga(z)(g)ement de méthane, gaz considérés comme 20 à 40 fois plus impactant que le CO2, qui sont contenus, entre autres, dans le permafrost, vont s'amplifier de manière alarmante, et très impactantes.
Déjà la T° monte plus vite là haut, le double affirment même certains, scénario qui n'a peut-être pas vraiment été perçu à sa juste valeur !
Les projections du GIEC, pourtant considérées il y a encore peu de temps par certains comme excessives, et que ces derniers ont peut-être fini par atténuer afin de ne pas être taxés de catastrophistes, ont-il bien pris en compte toutes ces données encore imparfaites et peu prévisibles, la question peut légitimement se poser, ce qui était déjà pressenti comme un possible point de rupture au alentour de 2° d'augmentation globale approche (nous en somme déjà à peut de chose près à 1° globalement) il était clairement posé comme un cap à ne pas dépasser, sous peine d'emballement, mais si l'accélération se précipitait, si son expansion s'accroissait avec plus d'ampleur que prévus, on peut le craindre !