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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Quand préserver la biodiversité, réduit les projets à la compensation écologique plutôt qu'à éviter ses atteintes, la loi qui perpétue en grande partie les menaces.

Publié le 27 Juin 2016 par Daniel JAGLINE djexreveur

A l'instar de la très controversée "Loi travail" actuellement en préparation, la Loi biodiversité qui vient de voir son épilogue, traduit de façon patente l'assujettissement des représentants de la population au lobbies en tout genre, dès qu'ils touchent à l'économie, toute autre considération passe immanquablement au second plan, quand ce n'est pas pire encore.

Pour preuve s'il était encore besoin les reculs par rapports au mieux disant de ce projet de loi qui à du attendre un 3ème passage au parlement pour être finalisée. Des avancées bien sûr qu'il ne faut pas omettre, des améliorations qu'il ne faut pas occulter, certes, mais de graves reculades et lacunes. Celle qui n’apparaît peut-être pas aux communs des mortels de manière très évidente au travers de ces textes est pourtant sous-tendu par l'esprit qui les fonde, est celle de la relégation systématique de toutes régulations ou interdictions à la notion financière et de profit pour le monde industriel, rien ne prévaut, tout est subordonné au gain court-termistes des producteurs.

La notion de compensation écologique qui devient récurrente, se voit instituée comme priorisée, là aussi une inversion de la hiérarchie des normes, "Eviter-Réduire-Compenser" devient "Compenser-Réduire-Eviter", en a-t-il d'ailleurs jamais été autrement ?

Cette orientation sociétale se voit tout simplement entérinée, car compenser signifie également produire, produire du travail en dégradant mais créer de la croissance, de la croissance qui détruit, mais de la croissance qui emploie, de l'emploi pour compenser ce qui ne peut l'être véritablement ! Un droit à détruire pour s'enrichir au détriment de la vie, l'expression, la révélation, la démonstration même de ce que sont devenues nos sociétés.

En prétendant compenser non seulement on garde la possibilité de s'autoriser tous les projets même les plus fous, les plus inutiles, les plus incompensables, mais en plus on prétend travailler pour l'emploi, le développement, la restauration, le bien commun, l'usurpation d'intérêt général dans toute sa splendeur, l'inversion du bien commun et de l'intérêt général en réalité.

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