Il y a donc des causes de nuisances qui font peu parler d'elles, qui dans ce sens ne font pas de bruits, celles de nos quotidiens sonores, du bourdonnement sourd mais lancinant des transports, aux vacarmes difficilement tolérables de certaines industries, en passant par les sifflements et sonneries diverses de nos appareillages informatiques et téléphoniques, ou encore des grenades assourdissantes qui pleuvent de plus en plus, la liste est longue, très longue de ces causes de bruits dont on appréhende difficilement les réels impacts autres que l'agression directe évidente qu'ils nous font subir.
Et pourtant le bruit nous mine, nous atteint bien plus profondément qu'on ne le soupçonne, il nous insupporte même tellement qu'il peut engendrer de graves conséquences, sociales souvent, d'ou les notions de tapages diurnes et nocturnes, qui occasionnent tant de conflits, mais aussi sur le plan de la santé, mais cela on le sait moins.
Une récente affaire à défrayé l'actualité, parce que la notion d'inconvénient anormal de voisinage ne se mesure pas, contrairement à ce que je croyais avant d'aller voir les textes qui régissent ce type de différents, eh non ! 63 décibels mesurés fenêtre ouverte suffisent à vous condamner à devoir répondre devant la justice, et surtout à en être déclaré coupable, cette affaire n'est pas fini, je n'en comprends pas la décision actuelle, mais cela bien sûr est discutable et chacun à droit de se faire entendre, coasse qu'en en dise !
Outre ce fait divers, et sans que cela fasse autant de bruit, ce dont vous n'entendrez pas beaucoup parler c'est l'évaluation encore très imparfaite des coûts sociaux des nuisances sonores, qui vient d'être menée par le "Conseil National Du Bruit" cette étude est un premier pas qui appel à consolider et élargir les connaissances en terme d'impactes plus larges.
Un simple constat pour l'instant sans proposition de remèdes, mais sans faire de bruits, l'alerte s'honore de mettre en évidence que ce sujet est mal-traités, tant de bruits mal-entendus, dans un assourdissant silence médiatique.