Pour ma part et avec de nombreux autres, de plus en plus devrais-je ajouter, la réponse est dans la question, encore faudrait-il que l'on soit dans une vrai démocratie !
Ce constat me semble de plus en plus évident, qu'est-ce qu'un élu devrait-être si n'est le représentant de ses administrés, sans partialité, qu'ils soient ses électeurs ou pas, ce fondement essentiel à d'ailleurs fini par s'imposer, mais en de trop rares cas.
L'article 3 de la Constitution française est pourtant le suivant :
« La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum… »
Si on y inclus l'acceptation de la nouvelle constitution de 1958, ce sont 10 référendums qui ont été utilisés, dont l'un à ensuite été trahi et bafoués, ais-je besoin de le rappeler, l'une des failles fondamentales de la constitution, qui structure notre système, réside à mon sens dans le fait que les citoyens n'ont pas de solution pour lancer un référendum sauf à être 10% des électeurs inscrits sur les listes électorales, auxquels s'ajoutent à minima 20% des membres du parlement, autant dire des conditions difficiles à remplir, et surtout à organiser, et bien si nous le faisions !
De nombreuses pétitions, dont une de la première heure avait déjà réuni plus du millions de signatures en Mars circulent, j'ai signé toutes celles que j'ai trouvé, une plus actuelle, en est à près d'un million 350 milles signatures, les sondages sont unanimes, même s'il ont démontré une légère inflexion, facilement explicable par les récents blocages de carburant, qui créent une gène difficile à accepter pour les utilisateurs, pour des raisons diverses plus ou moins légitimes, Le gouvernement à d'ailleurs beau jeux de stigmatiser un syndicat en particulier et les mouvements de contestations qui s'organisent et participent à ces blocages et grèves, les sondages donc disais-je montrent que 65 à 70% des français interrogés souhaitent le retrait de ce projet de loi, un nombre conséquent de parlementaires, y sont également défavorables, il est d'ailleurs notable que, si l'addition des deux votations de motions de censures était mise sur le devant de la scène, on vérifierait que le nombre de parlementaires ayant voté contre, est suffisant pour évincer cette loi.
Alors pourquoi ne pas se lever vraiment et faire monter tous ensemble cette pétition qui serait ensuite un appel irréfutable aux parlementaires et au Président de la République, de respecter la constitution et leurs obligations.