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La France cumule déjà un retard important en terme de développement des ENR, sa situation au plan européen n'est pas digne d'un supposé leader, pas plus qu'au niveau mondial, pour être l'exemple qu'elle à prétendue être lors de la COP 21 face aux pays en voie de développement qui pour certain nous donnent des leçons dans la réalité, on sait que maintenant ce sont eux qui développent le plus les ENR, et ce n'est pas le trajet actuel de la France qui a la moindre chance d'inverser cette tendance.
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Si les objectifs théoriques, que je considère personnellement encore trop faible en terme de % entendons nous bien, car il est essentiel de rappeler encore et encore que la première démarche sur laquelle il convient d'insister avec la plus grande vigueur, c'est de réduire, réduire, et réduire encore nos besoins énergétiques, mais je suis un fieffé utopiste, font envisager plus qu'un rattrapage, ils restent théoriques, et assujettis à une politique réellement volontariste, politique qui malheureusement est sclérosée, handicapée, vérolée, par une situation contradictoire et antagoniste.
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La France est tellement empêtrée dans un système énergétique électrifié au nucléaire, qu'elle s'enlise dans ses contradictions, elle piétine quand elle ne recule pas, au point qu'il faut même tenter de rassurer, non la PPE vers la transition n'est pas enterrée, je dis bien vers, parce qu'à l'heure qu'il est je ne suis pas sûr qu'on soit encore vraiment dedans, en route vers, oui espérons, mais en restant à la porte encore.
Tous les calendriers sont en suspend, les objectifs repoussés les uns après les autres, les audits énergétiques des entreprises, et maintenant celui de la majeure partie de la Programmation Pluriannuelle de l'Energie, je pensais que cela ferait davantage réagir, mais l'actualité occulte tant de choses, que l'avenir énergétique est relégué aux préoccupations secondaires,
Quand il faudrait mettre les bouchées doubles, on tergiverse, et il y a une raison majeure à cela, plus personne ne l'ignore, et pourtant force est de constater, que nos décideurs, sous la coupe du lobbying nucléaire, sont pieds poings liés, il faudrait renier toute la politique énergétique de la France, admettre les erreurs, les mensonges, les tromperies, avouer publiquement que la politique de la France à long terme s'avère un fiasco épouvantable, si vraiment ce n'était qu'une panne, on pourrait encore espérer réparer les dégâts, mais il ne s'agit pas d'une défaillance de la méthode, mais bien d'une erreur conceptuelle, et pourtant plutôt que de l'admettre on s'obstine, avec un objectif contraire aux engagements de baisser la part du nucléaire de près de 80% à 50%, une tromperie de plus, pour sauver le nucléaire les élites françaises sont prêtent à tout, alors que c'est la prolongation du nucléaire qui scelle l'anéantissement du possible objectif de développement des ENR, le favoritisme déclaré de l'orientation électrique du transport accompagne et entretient cette obstination indéniablement plus coûteuse et extrêmement dangereuse, l'électrisation du transport n'est en rien la panacée qu'on veut nous présenter, si elle peut être une petite part de l'ensemble des solutions à défendre, elle n'est aucunement l'arme absolue sur laquelle le ministère de l'environnement focalise, l'ADEME, dont on ne peut prétendre la partialité, le confirme, le transport électrique, ne peut-être qu'une réponse marginale dans le mix énergétique, or il sert d'argument et de trompe l’œil, pour justifier auprès des citoyens lambda, la préservation nucléaire. C'est une manipulation indigne.
Ce week-end pour info, en Bretagne, terre de luttes, à Brennilis et Crozon.