Que n'est-il commis comme acte injustifiable par respect des traditions, je sais qu'en disant cela, j'ouvre un sujet à diverses polémiques, et pourtant il y a comme une forme de reconnaissance inconsciente populaire au fait que reproduire certains us et coutumes relève de l'inexcusable et d'une inacceptable poursuite de mœurs d'un autre age, quand nous perpétrons une tradition !
Perpétuer devrait-il signifier à vitam aeternam, sans discernement, sans remise en question, sans qu'un jour ne cesse la reproduction d'une génération à l'autre de pratiques qui n'ont souvent d'ancestrales qu'un l'imaginaire collectif, que ne supporterait pas la recherche historique, car heureusement les traditions elles aussi évoluent, et changent, elles n'ont de pérennité que celle que veulent bien leurs donner celles et ceux qui s'y soumettent et les réactualisent.
Ainsi prétendre que faire cesser un acte, ou une croyance, n'est pas acceptable et serait une forme de reniement, d'irrespect et d'insulte à nos ancêtres, comme ils n'est pas rares de l'entendre est une insulte irrespectueuse de ces ancêtres qui ont su, eux, se démunir et mettre à bas des traditions qu'ils ont interrompu, fort heureusement, lorsque la démonstration ou l'éveil de consciences leur a ouvert les yeux sur l'inacceptable et injustifiable perpétuation de coutumes, de leurs ainés.
Dresser ici une liste de ces exemples qui parsèment la terre de traditions que l'on sait si bien condamner quand il s'agit de celles des autres, n'aurait guère de sens, et mon propos est ici de plutôt nous encourager à ne pas regarder la poutre dans l’œil du voisin , mais bien la paille dans le notre.
J'ai pour habitude de construire mes interventions en me basant sur des supports, des exemples, et une actualité, qui comme aujourd'hui m'a conduit à cette réflexion, et bien pour une fois, et une fois n'est pas coutume, je n'en ferais rien, ce serait mal à propos, n'est ce pas, des exemples nous en avons tous en tête de ces traditions que nous sommes prêt à combattre et à condamner chez les autres, mais les nôtres on en fait quoi ?